Drogue en prison: une mère et une compagne condamnées
Par Rinsy Xieng
22/10/2016 - 18:40
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Guadeloupe
Confondues par l'équipe cynophile, placées en garde à vue puis escortées menottées à la vue de tous en comparution immédiate. Deux femmes, qui n'avaient en rien le profil criminel, étaient jugées ce vendredi par le tribunal de Pointe-à-pitre. Elles avaient tenté de faire entrer de la drogue dans le parloir de Fond Sarail mercredi, sans se douter qu'un contrôle inopiné de la gendarmerie était organisé. Les mises en cause, une mère et une compagne, ont écopé de peines de prison avec sursis, inscrites désormais sur leur casier judiciaire.
Deux prévenues d’un genre particulier puisqu’il s’agissait pour le premier
cas, d’une compagne de détenu, âgée de 24 ans, diplômée et assistante de
direction. Elle avait été interpellée au parloir avec 61 grammes d’herbe
de cannabis dissimulés dans ses vêtements. Une saisie qui faisait suite à
une opération spéciale organisée par la gendarmerie, afin d’intercepter
d’éventuelles arrivée de drogue en prison. Rappelez-vous que d’importantes
quantités avaient été confisquées il y a quelques semaines en milieu
carcéral, on pouvait se douter que l’approvisionnement recommencerait.
Rendre service?
La jeune femme s’est excusé, elle voulait juste rendre service à son ami en prison. "Vous ne l’aidez pas du tout" a rétorqué le parquet, au contraire " vous encouragez la consommation, le trafic et donc la violence au centre". Même discours tenu devant l’autre prévenue, une mère de 50 ans qui tentait d’introduire des stupéfiants pour son fils. Cette dernière a versé quelques larmes, indiquant qu’elle ne pouvait pas dire non à sa demande. C’est un ami à son fils qui s’est chargé d’acheter et de conditionner la marchandise, elle l’a ensuite caché dans son soutien gorge. Toutes deux inconnues de la Justice, ont été reconnues coupable et ont écopé de 5 et 6 mois avec sursis et plusieurs centaines d’euros d’amende.
Rendre service?
La jeune femme s’est excusé, elle voulait juste rendre service à son ami en prison. "Vous ne l’aidez pas du tout" a rétorqué le parquet, au contraire " vous encouragez la consommation, le trafic et donc la violence au centre". Même discours tenu devant l’autre prévenue, une mère de 50 ans qui tentait d’introduire des stupéfiants pour son fils. Cette dernière a versé quelques larmes, indiquant qu’elle ne pouvait pas dire non à sa demande. C’est un ami à son fils qui s’est chargé d’acheter et de conditionner la marchandise, elle l’a ensuite caché dans son soutien gorge. Toutes deux inconnues de la Justice, ont été reconnues coupable et ont écopé de 5 et 6 mois avec sursis et plusieurs centaines d’euros d’amende.