Une centaine d'infirmiers et d'infirmières manifestent devant la préfecture
Par Karl LORAND
08/11/2016 - 17:43
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Martinique
Les infirmières et les infirmiers libéraux ont manifesté leur colère devant la préfecture à Fort-de-France ce mardi dans la matinée (8 novembre 2016). La circulation est restée bloquée plusieurs heures à la rue de la Liberté. Ce mouvement s'inscrit dans le cadre de la mobilisation nationale contre la dégradation de leurs conditions de travail et la rigueur budgétaire affectant la santé.
Près d’une centaine d’infirmières et infirmiers libéraux en colère sont
aux abords de la préfecture depuis 11h30 ce mardi. Les forces de l’ordre
ayant bloqué les accès à la Préfectures, les professionnels de santé ont
donc décidé d’envahir la rue a point de bloquer la circulation sur la
Rue de la Liberté à Fort-de-France.
Les infirmiers martiniquais participent à une mobilisation nationale qui a pour but de dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et la rigueur budgétaire affectant la santé. "On a un devoir de continuité des soins qui nous oblige à soigner les patients quelque soit le jour. On est oligé d'y aller. Mais il y a des moments où on est obligé de manifester quand on voit qu'on va voter des décrets qui vont nous amener à des soins bâclés par des gens qui ne sont pas formés. Quand on voit qu'on est pas reconnu au niveau master, quand on voit que nos décrets de compétence change peu alors que nos formations sont de plus en plus importante, il faut bouger à un moment donner, il faut aller dans la rue et expliquer qu'on n'est pas d'accord sur tout ce qui se fait à Paris sans notre avis", affirme Régine, une infirmière libérale.
Une délégation de 9 personnes a été reçue en préfecture afin d’exposer les revendications. Les manifestants devraient reprendre leur travail dans le courant de l'après-midi pour assurer la continuité des soins.
Karl Lorand et Cédric Catan
Les infirmiers martiniquais participent à une mobilisation nationale qui a pour but de dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et la rigueur budgétaire affectant la santé. "On a un devoir de continuité des soins qui nous oblige à soigner les patients quelque soit le jour. On est oligé d'y aller. Mais il y a des moments où on est obligé de manifester quand on voit qu'on va voter des décrets qui vont nous amener à des soins bâclés par des gens qui ne sont pas formés. Quand on voit qu'on est pas reconnu au niveau master, quand on voit que nos décrets de compétence change peu alors que nos formations sont de plus en plus importante, il faut bouger à un moment donner, il faut aller dans la rue et expliquer qu'on n'est pas d'accord sur tout ce qui se fait à Paris sans notre avis", affirme Régine, une infirmière libérale.
Une délégation de 9 personnes a été reçue en préfecture afin d’exposer les revendications. Les manifestants devraient reprendre leur travail dans le courant de l'après-midi pour assurer la continuité des soins.
Karl Lorand et Cédric Catan