Un jeune prévenu jugé pour diverses agressions en région pointoise
Un jeune prévenu était présenté sous escorte hier mardi (26 juin) pour avoir violemment agressé plusieurs personnes à Pointe-à-Pitre en début d’année. Le mis en cause de 21 ans vit selon ses dires, dans la rue car il a été chassé du domicile parental après sa majorité. Incarcéré pour d’autres faits survenu entre temps, il a écopé de 2 ans de prison supplémentaire et ne devrait sortir qu'en fin 2027.
En rupture familial après ses 18 ans, Dimitri Citas aujourd’hui âgé de 21, n’a éprouvé aucune empathie envers les victimes qui chacune leur tour, ont raconté avec précision et colère leurs agressions, parfois en pleurs. En janvier dernier, le jeune homme s’était d’abord attaqué à son formateur social chez lui ainsi qu'un voisin, très âgé et malade qui aurait pu ce jour-là y laisser la vie. Les deux hommes croyant qu'il s'était assagi avaient accepté de lui ouvrir la porte.
Il braque un éducateur social
Mais l’invité s’était au final énervé et avait sous la menace d’un couteau, subtilisé de l’argent et deux téléphones. Le lendemain, avec un complice, l’individu avait répondu à une annonce sur un site de vente mais lors du rendez-vous fixé à Lacroix, il avait tout simplement braqué le vendeur avec un pistolet.
Une agression homophobe
Quelques jours plus tard, en marge du carnaval, il avait agressé avec des ciseaux une bande d’amis car il les pensait homosexuels, tentant par la même occasion de voler une chaîne en or. Mais il s’était fait rouer de coups et s’était enfui ensuite. Des parties civiles émues, traumatisées depuis, qui n’arrivent plus à sortir, certaines gardent des séquelles physiques comme un bras cassé ou des cicatrices mais aussi psychologiques.
Des propos mensongers
Dans son box, Dimitri Citas a nié ou minimisé son rôle, rejetant la faute sur les concernés ou sur ses parents qui l’auraient mis à la porte. Des mensonges plutôt grossiers, des lapsus révélateurs, des réponses contradictoires que n’a pas manqué de relever le Parquet. Il a requis 24 mois de prison dont 18 fermes, qui s’ajouteront à une précédente condamnation prononcée il y a quelques mois pour des faits similaires.