Désaccord autour des élections professionnelles entre les syndicats de la CTM et l'Exécutif
Par Karl LORAND
16/11/2016 - 16:43
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Martinique
Une partie des syndicats en place au sein de la CTM rejette la candidature de deux autres organisations syndicales aux élections professionnelles de la CTM. Le conseil exécutif explique pour sa part que ce sont les urnes qui décideront. Certains syndicats en place avaient appelé à une mobilisation devant l'hôtel de la collectivité ce mercredi matin (16 novembre 2016).
C'est une petite juridico-sociale qui s'est engagée depuis plusieurs jours
dans les couloirs de la Collectivité Territoriale de Martinique. Les six
syndicats en place au sein de la CTM estiment que la candidature aux
élections professionnelles de la CGTM-FSM et le SATM/CTM ne sont pas
légitime. Les deux organisations syndicales ne répondraient pas aux
critères d'éligibilité nécessaires à la participation au scrutin,
notamment deux ans d'existence au sein de la collectivité.
Le président du conseil exécutif aurait cependant validé les listes des 8 organisations syndicales. "Nous on peut faire un référé en tribunal administratif pour dénoncer cette situation. Si le référé n'intervient pas avant les élections du 19 décembre 2016, nous aurons un délai pour faire un recours contre le résultat. On peut aller vers une annulation des élections. C'est du temps perdu. La loi exige que les instances soient mises en place avant le 31 décembre 2016", a expliqué lundi (14 décembre 2016) Willy Delor, porte-parole de l'intersyndicale de la CTM.
"J'ai été surpris qu'il y ait des organisations syndicales en Martinique qui s'opposent à ce que d'autres organisations syndicales martiniquaises puissent se présenter à des élections. Notre position c'est que toute organisation qui dit avoir des adhérents doit en la preuve en présentant des candidats et on verra le nombre de suffrages qu'ils vont recueillir. Il ne faut pas attendre de nous, Patriotes, que nous interdisions à des organisations syndicales martiniquaises de présenter des listes. C'est la liberté des salariés de choisir leurs représentants, nous ne faisons pas parti de ceux qui veulent exclure", a indiqué pour sa part Daniel Marie-Sainte, conseiller exécutif et porte-parole du Conseil Exécutif de la CTM.
Ce mercredi matin certains syndicats opposés à la participation des deux entités syndicales aux élections et insatisfaits de la réponse du Conseil Exécutif, avaient appelé à la mobilisation devant l'hôtel de la CTM à Plateau Roy. Un appel peu suivi.
Karl Lorand, Cédric Catan et Béatrice Vandevoorde
Le président du conseil exécutif aurait cependant validé les listes des 8 organisations syndicales. "Nous on peut faire un référé en tribunal administratif pour dénoncer cette situation. Si le référé n'intervient pas avant les élections du 19 décembre 2016, nous aurons un délai pour faire un recours contre le résultat. On peut aller vers une annulation des élections. C'est du temps perdu. La loi exige que les instances soient mises en place avant le 31 décembre 2016", a expliqué lundi (14 décembre 2016) Willy Delor, porte-parole de l'intersyndicale de la CTM.
"J'ai été surpris qu'il y ait des organisations syndicales en Martinique qui s'opposent à ce que d'autres organisations syndicales martiniquaises puissent se présenter à des élections. Notre position c'est que toute organisation qui dit avoir des adhérents doit en la preuve en présentant des candidats et on verra le nombre de suffrages qu'ils vont recueillir. Il ne faut pas attendre de nous, Patriotes, que nous interdisions à des organisations syndicales martiniquaises de présenter des listes. C'est la liberté des salariés de choisir leurs représentants, nous ne faisons pas parti de ceux qui veulent exclure", a indiqué pour sa part Daniel Marie-Sainte, conseiller exécutif et porte-parole du Conseil Exécutif de la CTM.
Ce mercredi matin certains syndicats opposés à la participation des deux entités syndicales aux élections et insatisfaits de la réponse du Conseil Exécutif, avaient appelé à la mobilisation devant l'hôtel de la CTM à Plateau Roy. Un appel peu suivi.
Karl Lorand, Cédric Catan et Béatrice Vandevoorde