Université des Antilles : le nouveau visage du conseil d'administration
Par Karl LORAND
25/11/2016 - 19:31
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17
Martinique
L'Université des Antilles poursuit son processus de renouvellement de son conseil d'administration. Jeudi les derniers résultats des scrutins des différents collèges (enseignants, maitres de conférence, personnel administratif, étudiants) ont été publiés. La dernière ligne droite consistera à l'élection du nouveau président qui succédera à Corine Mencé-Caster en janvier 2017. Analyse.
De nouveaux visages, une féminisation des élus mais des clivages qui
demeurent. Ce sont en somme les éléments que l’on pourrait retenir de ce
scrutin sur le pôle martinique.
Mais ces changements ont commencé il y a quelques semaines avec l’élection des nouveaux doyens, dont celui de la très médiatisée, Cécile Bertin-Elisabeth devenue doyen de la faculté des lettres et sciences humaines et visage de la contestation contre les anciens dirigeants du Céregmia. Elue au conseil d’administration de l’UA, elle nous a confié que le pôle Martinique respecterait l’alternance et que le nouveau président émanera sans aucun doute du pôle Guadeloupe.
Mais ce qu’elle attend au-delà de l’homme, c’est avant tout un projet cohérent pour maintenir l’unité et l’autonomie des deux pôles. Ce point de vue est d’ailleurs partagé par de nombreux élus du pôle de Schœlcher.
Cependant si tous affirment avoir tourné le dos aux querelles de clocher, et que les troubles liés à l’affaire Céregmia sont derrière eux, il apparait néanmoins qu’en Martinique, les membres élus sont majoritairement, dira-t-on de la mouvance de l’ex-présidente, Corine Mencé Caster.
Une forte présence qui animera sans doute le prochain conseil d’administration en janvier prochain, car dans l’île sœur, la tendance est toute autre avec une majorité d’hommes qui n’avaient pas caché leur inimitié ou leur désaccord avec la présidente martiniquaise.
En tout cas pour l’heure trois noms se dégagent pour diriger l’UA, il s’agit d’Eustase Janky, qui aura le soutien d’une forte représentation médicale au sein du Conseil d’administration, de Michel Geoffroy qui apparait comme l’homme du consensus et enfin Jean-Gabriel Montauban dont les partisans seraient favorable à la naissance d’une Université de Guadeloupe. Nous verrons d’ici là quelle personnalité sort du lot et surtout avec quel projet pour les étudiants.
Cédric Catan
Mais ces changements ont commencé il y a quelques semaines avec l’élection des nouveaux doyens, dont celui de la très médiatisée, Cécile Bertin-Elisabeth devenue doyen de la faculté des lettres et sciences humaines et visage de la contestation contre les anciens dirigeants du Céregmia. Elue au conseil d’administration de l’UA, elle nous a confié que le pôle Martinique respecterait l’alternance et que le nouveau président émanera sans aucun doute du pôle Guadeloupe.
Mais ce qu’elle attend au-delà de l’homme, c’est avant tout un projet cohérent pour maintenir l’unité et l’autonomie des deux pôles. Ce point de vue est d’ailleurs partagé par de nombreux élus du pôle de Schœlcher.
Cependant si tous affirment avoir tourné le dos aux querelles de clocher, et que les troubles liés à l’affaire Céregmia sont derrière eux, il apparait néanmoins qu’en Martinique, les membres élus sont majoritairement, dira-t-on de la mouvance de l’ex-présidente, Corine Mencé Caster.
Une forte présence qui animera sans doute le prochain conseil d’administration en janvier prochain, car dans l’île sœur, la tendance est toute autre avec une majorité d’hommes qui n’avaient pas caché leur inimitié ou leur désaccord avec la présidente martiniquaise.
En tout cas pour l’heure trois noms se dégagent pour diriger l’UA, il s’agit d’Eustase Janky, qui aura le soutien d’une forte représentation médicale au sein du Conseil d’administration, de Michel Geoffroy qui apparait comme l’homme du consensus et enfin Jean-Gabriel Montauban dont les partisans seraient favorable à la naissance d’une Université de Guadeloupe. Nous verrons d’ici là quelle personnalité sort du lot et surtout avec quel projet pour les étudiants.
Cédric Catan