Atteint de la maladie de charcot il traverse l'atlantique en 55 jours sur son fauteuil
Par Sullyvan DAPHNE
27/11/2016 - 15:52
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17
Martinique
Jean D'artigues atteint de la maladie de charcot depuis 5 ans a traversé l'atlantique en 55 jours sur son fauteuil. Il est arrivé au Marin, ce samedi 26 novembre 2016 à 16 heures. Il souhaite par cet exploit pouvoir redonner espoir aux malades et aux chercheurs.
Jean D'artigues a réalisé son rêve. Atteint de la maladie de
charcot depuis cinq ans, et tétraplégique, il a réussi son pari. Traverser
l'atlantique en fauteuil. Parti de Vannes le 6 octobre, il est arrivé au
Marin, ce samedi 26 novembre à 16 heures six semaines après son départ,
soit 55 jours de navigation.
Pour réaliser son but, Jean d’Artigues est assisté sur le voilier d’un équipage de 5 bénévoles. Deux marins professionnels, un pneumologue, un infirmier et un kinésithérapeute.
Jean d’Artigues a compris qu’il pouvait devenir porteur d'espoir pour les autres. Et notamment pour ses 8 000 frères et sœurs atteints comme lui en France par cette maladie trop méconnue.
"Je rêvais de traverser l'atlantique et je me suis rendu compte aussi qu'avec ma maladie, je pouvais aussi redonner de l'espoir à ceux qui sont comme moi en fauteuil et peuvent se dire qu'on ne peut plus rien faire de sa vie. Je souhaitais leur montrer que même avec cinq ans de maladie derrière moi, il faut y aller et vivre à fond.
L'idée était de redonner du courage à tout le monde surtout aux chercheurs, car on n'a toujours pas de traitement et les personnes malades se disent que ça va être impossible de ce traitement. Beaucoup m'avaient dit que cette traversée serait impossible et j'ai montré qu'avec de la détermination j'ai pu réussir cette traversée."
Sullyvan.D avec Xavier Chevalier
Pour réaliser son but, Jean d’Artigues est assisté sur le voilier d’un équipage de 5 bénévoles. Deux marins professionnels, un pneumologue, un infirmier et un kinésithérapeute.
Jean d’Artigues a compris qu’il pouvait devenir porteur d'espoir pour les autres. Et notamment pour ses 8 000 frères et sœurs atteints comme lui en France par cette maladie trop méconnue.
"Je rêvais de traverser l'atlantique et je me suis rendu compte aussi qu'avec ma maladie, je pouvais aussi redonner de l'espoir à ceux qui sont comme moi en fauteuil et peuvent se dire qu'on ne peut plus rien faire de sa vie. Je souhaitais leur montrer que même avec cinq ans de maladie derrière moi, il faut y aller et vivre à fond.
L'idée était de redonner du courage à tout le monde surtout aux chercheurs, car on n'a toujours pas de traitement et les personnes malades se disent que ça va être impossible de ce traitement. Beaucoup m'avaient dit que cette traversée serait impossible et j'ai montré qu'avec de la détermination j'ai pu réussir cette traversée."
Sullyvan.D avec Xavier Chevalier