Le 18e Congrès des élus doit-il être maintenu ?
Des voix s’élèvent en faveur d’un report du 18e Congrès des élus prévu ce 12 juin après la dissolution de l’Assemblée nationale et en raison des nouvelles élections législatives annoncées par le président de la République Emmanuel Macron.
Des questionnements sur la tenue du Congrès des élus regroupant les maires, parlementaires, et conseillers du conseil régional et départemental, se soulèvent en ce lundi matin 10 juin. Marie Luce Penchard 2e vice-présidente de la Région estime qu’une sage décision doit être prise. Un sentiment partagé par le Parti socialiste pour qui :
La sagesse, et plus largement l’absence de motif valable et sérieux de se précipiter, commandent d’attendre quelques semaines l’élection des quatre députés de la Guadeloupe afin que ceux-ci puissent prendre part valablement aux débats sur l’avenir institutionnel et statutaire du pays...
Jocelyn Sapotille, chef du Groupe Plurielle et solidaire et président de l’Association des maires, demande également un report.
La situation politique actuelle, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République, rend la tenue de ce congrès particulièrement inopportune pour plusieurs raisons majeures.
À savoir l’absence de député à ce congrès, la mobilisation des candidats pour les prochaines élections et l’actualité politique nationale qui risquerait de détourner l’attention des acteurs concernés.
Pour le nouvellement élu député européen Rody Tolassy en revanche, report ou non, cela importe peu.
Je ne pense pas qu'un report est important. Ça ne se justifie pas le report parce que je ne vois pas trop l'intérêt d'un énième congrès. Ils peuvent le faire si ça leur fait plaisir, mais ce n'est pas ce qui va régler les problématiques des Guadeloupéens.
Pour l’heure, aucune annonce officielle sur le maintien ou l’annulation du Congrès n’a été faite.
L’échiquier politique est en plein marasme. Cette campagne express des législatives qui s’annonce, avec moins de trois semaines pour se préparer, pose la question du nombre de candidats qui pourront se présenter, sachant que l’élection fait recette chez nous, ils étaient 59 en 2022 sur la ligne de départ, pour 4 sièges. Le premier aura lieu en Guadeloupe le 29 juin prochain.