Un nouveau projet de centrale thermique à Marie-Galante
Par Anaelle EDOM
08/12/2016 - 23:46
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17
Guadeloupe
La Communauté de communes de Marie-Galante et la Compagnie nationale du Rhône présente un nouveau projet de centrale thermique adossé à l'unité sucrière de Marie-Galante. Elle devrait permettre d'atteindre les objectifs fixés par la loi sur la transition énergétique.
Contre toute attente, un nouveau projet de centrale thermique adossé à
l'unité sucrière de Marie-Galante a été mis sur la table. Il est porté par
la Communauté des communes de Marie-Galante (CCMG) et la Compagnie
nationale du Rhône (CNR). Reste que de nombreuses questions sont en
suspens.
Faudra-t-il augmenter la production de canne ? Faudra-t-il intégrer cette centrale à un développement économique globale ? La CNR souhaite avec ce projet accompagner le secteur agricole en proposant de nouveaux chantiers.
"Nous voulons élargir la base de discussion tout en sécurisant le fonctionnement de la sucrerie en lui garantissant l'approvisionnement en vapeur, en électricité et en sécurisant la filière canne ", selon Vincent Piron, le directeur délégué au développement international de la CNR.
Ce projet de centrale thermique s'inscrit dans une stratégie globale de développement du territoire. De ce fait, il a su emporter l'adhésion de la CCMG qui espère atteindre l'autonomie énergétique d'ici 2020 comme l'exige la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
La CCMG est favorable à la construction d'une centrale thermique biomasse locale-énergies renouvelables. Une telle structure devrait être préférée au projet bagasse-biomasse de la société Albioma.
Ce n'est pas moins de 125 millions d'euros qui pourraient être investis pour l'ensemble des projets. La CNR compte ainsi arriver à l'autonomie énergétique avant 2020.
Anaëlle Edom avec José Phanor
Faudra-t-il augmenter la production de canne ? Faudra-t-il intégrer cette centrale à un développement économique globale ? La CNR souhaite avec ce projet accompagner le secteur agricole en proposant de nouveaux chantiers.
"Nous voulons élargir la base de discussion tout en sécurisant le fonctionnement de la sucrerie en lui garantissant l'approvisionnement en vapeur, en électricité et en sécurisant la filière canne ", selon Vincent Piron, le directeur délégué au développement international de la CNR.
Ce projet de centrale thermique s'inscrit dans une stratégie globale de développement du territoire. De ce fait, il a su emporter l'adhésion de la CCMG qui espère atteindre l'autonomie énergétique d'ici 2020 comme l'exige la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
La CCMG est favorable à la construction d'une centrale thermique biomasse locale-énergies renouvelables. Une telle structure devrait être préférée au projet bagasse-biomasse de la société Albioma.
Ce n'est pas moins de 125 millions d'euros qui pourraient être investis pour l'ensemble des projets. La CNR compte ainsi arriver à l'autonomie énergétique avant 2020.
Anaëlle Edom avec José Phanor