Le réalisateur guadeloupéen Yannick Rosine primé en marge du Festival de Cannes

Par 29/05/2024 - 11:16

Le jeune Guadeloupéen obtient le prix du meilleur réalisateur du festival de court-métrage « Diversity in Cannes Short Film Showcase ». Il s'est confié à RCI sur ses projets.

    Le réalisateur guadeloupéen Yannick Rosine primé en marge du Festival de Cannes
Yannick Rosine

La consécration pour le Guadeloupéen Yannick Rosine qui obtient le prix du meilleur réalisateur du festival de court métrage « Diversity in Cannes Short Film Showcase ». Un évènement qui se déroule en marge du Festival de Cannes.

Plus d’une centaine de films venus du monde entier étaient en compétition. Et avec son œuvre « Ki-w la, ki-w pala », Yannick Rosine a décroché le sacre dans la catégorie des meilleurs réalisateurs.

Tourné en 48 heures

Une véritable prouesse pour le studio de production « Zayan Fim » avec un tournage 100% local qui a duré à peine 48 heures. Yannick Rosine nous en dévoile plus.

Sans spoiler, c’est l’histoire de deux jeunes qui font face à une grossesse non désirée. Ça, c’est le pitch de base. Et en fait, ils ont une conversation, un peu particulière, originale qu’il faut découvrir. Je travaille avec une équipe de rêve comme on aime à s’appeler maintenant et ce film, par rapport à ce qu’il est, a demandé beaucoup de préparation. Avec les acteurs, j’ai travaillé presque 6 mois pour que, sur les deux jours de tournage, on ne perde pas de temps. Ils ont fait une performance qui dépasse beaucoup de performances d’acteurs puisqu’il y a énormément de textes avec beaucoup d’intentions aussi. Ça a été très positif car, en deux jours, on a pu rentrer le film 

 

Ce prix est une véritable reconnaissance pour la société de production guadeloupéenne « Zayan Fim » qui envisage maintenant de s’atteler à leur premier long-métrage.

On existe depuis 2017, on a déjà produit plusieurs œuvres. Dans notre coffre-fort, il y a énormément de projets. Maintenant, c’est vrai que le court-métrage, c’est une façon de faire du cinéma et là, on aimerait passer au long-métrage. Et ce n’est pas n’importe comment, cela demande des fonds, beaucoup de travail pour pouvoir faire le long-métrage. On passe à cette phase, cette reconnaissance permet d’y aller plus facilement mais ça reste un gros chantier

 

 

 


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