Saison des croisières : le nombre d’escales en Guadeloupe en augmentation de 10%
Le bilan de la saison des croisières qui s’est achevée le 13 mai dernier est plutôt positif en Guadeloupe. Les bateaux sont de plus en plus nombreux dans l’archipel.
Ce 23 mai, le bilan et les perspectives de cette saison de croisières ont été présentés, à Guadeloupe Port Caraïbes. Et le bilan est plutôt positif comme en témoigne la responsable croisières du CTIG (comité de tourisme des îles de Guadeloupe), Laurence Corentin.
Nous retenons un bilan positif avec de nombreux défis aujourd'hui qui nous attendent. Il y a donc une augmentation environ de 10% en nombre d'escales sur la destination et une augmentation également de la part des excursions et de la descente des passagers au sein de la destination.
L’on note qu’en plus des deux ports situés à Pointe-à-Pitre et à Basse-Terre, trois mouillages accueillent également les bateaux de croisière, à savoir : Terre-de-Haut, Deshaies et Marie-Galante. Ce qui augmente les capacités d’accueil.
Avec différents types de passagers, on a des croisières avec des volumes de passagers plus importants puisque les infrastructures le permettent, donc au port de Pointe-à-Pitre et au port de Basse-Terre. Les compagnies premium, luxe et ultra-luxe également sur nos différents mouillages. En termes de compagnies porteurs, c'est vrai qu'on a une augmentation de la demande des compagnies luxe et ultra-luxe également pour la destination.
Des profils variés
Ainsi, le nombre d’escales continue de croitre et la tendance s’oriente toujours plus vers le secteur du luxe. Pourtant, les profils de voyageurs qui font escale chez nous sont très variés.
Laurence Corentin, responsable croisière du CTIG :
Nous avons identifié différents types de croisiéristes, parce que c'est vrai qu'on a une typologie spécifique. C'est valable pour nous, bien évidemment pour l'industrie de la croisière dans sa globalité. Nous avons des familles, puisque la croisière, c'est un produit famille, famille avec enfants, des familles sans enfants également, des solos, donc avec une percée également, des passagers solos qui viennent découvrir la destination parce que c'est un mode de voyage qui est spécifique, avec une découverte de différentes destinations sur une semaine. On a nos séniors qui ont toujours apprécié la croisière et qui continuent à le faire.
Une nouveauté se dégage aussi, celle de la cible « intergénérationnelle ». Il s’agit de mêmes familles qui voyagent avec deux, voire trois générations ensemble.
Une destination sûre
Alors que cette saison a été marquée par l’arrêt prématuré des escales de la compagnie Virgin Voyage, la question de la Guadeloupe comme destination sûre s’est posée. Notamment avec la flambée des violences dans les rues de Pointe-à-Pitre, souvent évoquée ces derniers mois. Pour le CTIG, maintenir la confiance des croisiéristes dans la destination Guadeloupe est un véritable travail de fourmi.
Laurence Corentin, responsable croisière du CTIG :
C'est un travail de longue haleine. C'est une communication que nous avons établie avec les compagnies depuis le début, que ce soit durant la saison de croisière ou lors de cette période creuse où on n'a pas de bateau, en tout cas de croisière qui arrive sur notre territoire. Ce sont des échanges qu'on a entre les différents acteurs publics et privés du territoire, donc des séances de travail qui sont menées. Contrairement à ce qu'on peut croire, la destination est vue comme une destination sûre, il faut le dire.
C’est dans ce cadre que le CTIG a rencontré la compagnie Marella et la compagnie Virgin le mois dernier à Miami. Il en ressort que du côté du Marella, la confiance reste d’actualité. « La saison prochaine, ils positionnent d'autres navires sur notre destination. Ils sont bien conscients que la destination, c'est une destination sûre où les passagers peuvent bien évidemment descendre et aller découvrir l'ensemble de l'offre, l'offre touristique qui est à leur portée », a indiqué Laurence Corentin.