La CTM se défend sur la hausse du prix des carburants
Par Karl LORAND
03/01/2017 - 12:44
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16
Martinique
(AUDIO) - La forte augmentation des prix des carburants au 1er janvier 2017, entre 11 et 19 centimes, a déclenché la colère des automobilistes martiniquais. En partie responsable de cette revalorisation des prix, la majorité en place à la Collectivité Territoriale de Martinique minimise son rôle dans la hausse des prix sur le carburant mais assume l'augmentation de certaines taxes sur les produits pétroliers.
La
flambée des prix des carburants au 1er janvier 2017 a déclenché
la colère des automobilistes martiniquais. Sur les réseaux sociaux cette
colère est souvent orientée vers la Collectivité Territoriale de
Martinique.
Et pour cause, l'Assemblée de Martinique, organe de la CTM, a voté en novembre 2016 l'augmentation de certaines taxes concernant directement les carburants. Ce que ne manque pas de rappeler la préfecture dans son communiqué de presse annonçant la fixation des prix des carburants pour le mois de janvier.
Dès cette annonce Daniel Marie-Sainte, Conseiller Exécutif et porte-parole de la CTM, a tenu à apporter des précisions sur le poids de la décision de la CTM dans cette augmentation. "Pour plus de transparence, il convient de préciser que la part de la hausse du prix des carburants due à l'augmentation de la fiscalité votée par la CTM est: pourur le super carburant de 2 centimes d'euros par litre pour une hausse totale de 11 centimes d'euros. Pour le gasoil de 9 centimes d'euros par litre pour une hausse totale de 19 centimes d'euros", écrit-il sur sa page Facebook.
L'augmentation des prix à la pompe est en effet liée en grande partie à la fort hausse des cours du brut. Dans son communiqué de presse la préfecture constate "une forte augmentation du cours moyen du pétrole brut Brent (+ 20,67 %), de l’essence (+ 18,03%) et du gazole (+ 13,35%)".
Polémique politique
Miguel Laventure, Conseiller Exécutif en charge des affaires financières, a de nouveau défendu ces faits. Il justifie cette hausse des taxes locales par la diminution des dotations de l'Etat aux collectivités locales. Cette revalorisation de la fiscalité devrait rapporter 14 millions d'euros par an à la CTM.
Johnny Hajjar, conseiller territoriale d'opposition, s'est quant à lui engoufré dans la brèche pour dénoncer une atteinte au pouvoir d'achat des Martiniquais.
Karl Lorand et Peggy Saint-Ville
Et pour cause, l'Assemblée de Martinique, organe de la CTM, a voté en novembre 2016 l'augmentation de certaines taxes concernant directement les carburants. Ce que ne manque pas de rappeler la préfecture dans son communiqué de presse annonçant la fixation des prix des carburants pour le mois de janvier.
Dès cette annonce Daniel Marie-Sainte, Conseiller Exécutif et porte-parole de la CTM, a tenu à apporter des précisions sur le poids de la décision de la CTM dans cette augmentation. "Pour plus de transparence, il convient de préciser que la part de la hausse du prix des carburants due à l'augmentation de la fiscalité votée par la CTM est: pourur le super carburant de 2 centimes d'euros par litre pour une hausse totale de 11 centimes d'euros. Pour le gasoil de 9 centimes d'euros par litre pour une hausse totale de 19 centimes d'euros", écrit-il sur sa page Facebook.
L'augmentation des prix à la pompe est en effet liée en grande partie à la fort hausse des cours du brut. Dans son communiqué de presse la préfecture constate "une forte augmentation du cours moyen du pétrole brut Brent (+ 20,67 %), de l’essence (+ 18,03%) et du gazole (+ 13,35%)".
Polémique politique
Miguel Laventure, Conseiller Exécutif en charge des affaires financières, a de nouveau défendu ces faits. Il justifie cette hausse des taxes locales par la diminution des dotations de l'Etat aux collectivités locales. Cette revalorisation de la fiscalité devrait rapporter 14 millions d'euros par an à la CTM.
Johnny Hajjar, conseiller territoriale d'opposition, s'est quant à lui engoufré dans la brèche pour dénoncer une atteinte au pouvoir d'achat des Martiniquais.
Karl Lorand et Peggy Saint-Ville