Tirs à Capesterre-Belle-Eau : l'auteur des faits s'est rendu aux forces de l'ordre

La violence armée est-elle entrain de gagner du terrain sur le territoire de la commune de Capesterre Belle-Eau ? Les évènements de mardi et d'hier vendredi imposent la question.

Par deux fois une arme à feu a été utilisée. La dernière agression en date a fait une victime dont le pronostic vital serait toujours engagé.

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Rare, en effet, sont les actes qui se déroulent dans cette commune sans qu'une arme n'apparaissent. Lorsqu'il ne s'agit pas d'une arme blanche, il s'agit d'une arme à feu.

Et ces armes ne sortent pas sans conséquence, elles sont la plupart du temps utilisées par ceux qui les détiennent.

Mardi, deux coups de feu ont été tiré sur le véhicule d'un des protagoniste concernés. Hier, c'est sur un individu que les tirs ont cette fois atteint leur cible. Des balles tirées à hauteur d'homme cette fois-ci. La victime a été touchée en plein thorax.

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Trois faits graves en quatre jours

Dans les 3 cas de violences perpétrés lundi, mardi et vendredi dans cette même commune de Capesterre Belle-Eau, victimes comme auteurs, 6 en tout, étaient relativement jeunes : une trentaine d'années et les lieux où les agressions se sont déroulés sont tous différents. 

Lundi, c'était la section Cayenne. Mardi, le rond point de la Kassaverie et le secteur Moulin à eau. Hier, c'était à Sarlassonne. Quatre sites différents au point de se demander si quelque soit le lieu où l'on peut résider ou circuler dans cette commune, on n'est pas en danger.

Pourtant, les élus, comme l'Etat et le parquet de Basse-Terre ont tenu il y a quelques semaines une réunion pour évaluer la situation et envisager les moyens de prévention et de lutte contre cette délinquance, estimant que force doit rester à la loi et que celle-ci doit s'appliquer partout. Ce ne sont pas les policiers et les gendarmes qui interviennent régulièrement pour maintenir l'ordre dans cette commune qui diront le contraire.

Des forces de l'ordre qui ont entre leurs mains l'auteur présumé des coups de feu tirés vendredi. Se sachant recherché, l'homme s'est rendu de lui même aux autorités.