Travaux du Pont de la Gabarre, qualité de l’enrobé, nids de poule : les réponses de Routes de Guadeloupe
Sully Pandolf, le directeur de Routes de Guadeloupe, était l’invité ce lundi matin (6 mai) de la rédaction de RCI. Il livre ses réponses sur les principaux chantiers en cours sur nos routes.
Où en sont les travaux du Pont de la Gabarre ?
« Les Travaux ont commencé depuis le mois d’avril. Ils se déroulent en plusieurs phases et, dans chaque phase, il y a plusieurs étapes. Là, nous avons passé les phases de démolition et de remise en état de la chaussée.
Nous abordons la 3ème phase qui consiste à remettre, par sens, les joints qui ont été enlevés. C’est ce que nous avons fait vendredi soir, dans le sens Baie-Mahault / Gosier où nous avons remis en place les trois joints.
Ce soir (lundi 6 mai), nous allons procéder à la remise en tension de ces joints. Et cela, sans fermeture de la voie mais avec une signalisation adaptée à la circulation.
Il restera la dernière phase, de l’autre côté, dans l’autre sens mais sans doute en fin de mois. On attend l’arrivée des matériaux de pose »
Quid des nids de poule ?
La semaine dernière, les motards ont mené une action pour sensibiliser et identifier les nombreux nids-de-poule sur l’archipel.
Bien sûr, que notre priorité, à nous particulièrement, c’est d’éviter et résorber les nids de poule. L’enrobé a une durée de vie de 10 à 15 ans, on est dans un pays tropical où il pleut. Aux endroits où on observe les nids de poule, c’est là que nous avons les trafics les plus importants et aussi là où les camions les plus lourds passent.
Un enrobé pas adapté à notre climat ?
L’enrobé est adapté, répond Sully Pandolf.
Au niveau de chaque fournisseur, il y a un laboratoire avec des formules qui sont adaptées à nos latitudes. C’est vérifié en permanence au niveau de l’entreprise. Au niveau de Routes de Guadeloupe aussi, nous avons un laboratoire qui fait des contrôles au niveau de l’entreprise et de la mise en œuvre des enrobés. La qualité n’est pas le problème. Lors de la mise en œuvre, il y a certaines négligences à améliorer. Sur le pont de la Gabarre, on voyait la jonction des deux couches d’enrobé, sur la dernière tranche de travaux effectués, on a aplani cette difficulté.
Les travaux de la Voie Verte
À Beausoleil, on a le même travail commencé il y a une dizaine d’années. Un paquet de tuf a été mis là et a disparu en se tassant naturellement. Sur la Voie Verte, il était impossible de fermer cet axe pendant 3, 4 ou 5 ans et de laisser faire ce travail. On a choisi la méthode de remblayer et de faire un tassement mécanique par les véhicules. Ce tassement ne se fait pas régulièrement et on a un problème, avec des ruptures qui se front au niveau de la chaussée. On n’aurait pas pu fermer la Voie Verte ne serait-ce qu’une semaine pour que les gens ne puissent pas accéder par là.