Il frappe sa mère: six mois fermes
Par Rinsy Xieng
18/01/2017 - 15:15
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16
Guadeloupe
En comparution immédiate mardi à Pointe-à-pitre, un jeune homme devait s’expliquer sur des violences peu banales. Il avait lundi matin au Moule, roué de coups sa propre mère avant d’être difficilement interpellé par les gendarmes. Le prévenu n’en était pas à sa première agression. Souffrant d’une certaine paranoïa, il a l’habitude de s’en prendre à ses proches. Le tribunal l’a condamné à 12 mois de prison dont 6 mois fermes avec surtout une obligation de soins.
Les violences contre les femmes sont déjà fortement condamnées pire
lorsqu’elles visent une mère. Le jeune Lucas 19 ans s’était réveillé de
mauvaise humeur lundi, il cherchait son cutter mais ne le trouvait pas. Il
a immédiatement accusé sa maman chez qui il vit. L’altercation s’est
transformée en défoulement. L’individu a porté plusieurs coups de poing et
de tête à la victime entraînant 3 jours d’ITT. Ce n’est pas la première
fois que le jeune homme s’emporte, le 9 janvier il avait dégradé plusieurs
bien dans la maison, en septembre, il avait frappé sa sœur de 14 ans.
Au lieu d’être pris de remord, le mis en cause a lors de sa garde à vue, tenu des propos inquiétants parlant même vengeance. Un manque total de regret qui s’est d’ailleurs vu à la barre. Il s’agirait d’un fils qui joue les chefs, qui se sent constamment persécuté. "L’enfant du diable" a même lâché la mère aux juges, constituée partie civile, elle n’a pas réclamé de dommages et interet, simplement un traitement psychologique adéquat. Père d’un bébé, le prévenu a indiqué avoir grandi dans un climat violent, avec des parents qui se disputaient souvent, un argument repris par la défense.
Le jeune homme pense avoir des ennemis partout, une forme de paranoïa peut être lié à la drogue a soulevé un magistrat, il est connu pour cela. Le tribunal afin d’éviter tout risque de représailles l’a condamné à 1 an de prison dont 6 mois fermes avec mandat de dépôt, le tout assorti d’une obligation de soins immédiats.
Au lieu d’être pris de remord, le mis en cause a lors de sa garde à vue, tenu des propos inquiétants parlant même vengeance. Un manque total de regret qui s’est d’ailleurs vu à la barre. Il s’agirait d’un fils qui joue les chefs, qui se sent constamment persécuté. "L’enfant du diable" a même lâché la mère aux juges, constituée partie civile, elle n’a pas réclamé de dommages et interet, simplement un traitement psychologique adéquat. Père d’un bébé, le prévenu a indiqué avoir grandi dans un climat violent, avec des parents qui se disputaient souvent, un argument repris par la défense.
Le jeune homme pense avoir des ennemis partout, une forme de paranoïa peut être lié à la drogue a soulevé un magistrat, il est connu pour cela. Le tribunal afin d’éviter tout risque de représailles l’a condamné à 1 an de prison dont 6 mois fermes avec mandat de dépôt, le tout assorti d’une obligation de soins immédiats.