Campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus dans les collèges
Une campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus humains a été lancée, samedi (27 avril), aux Abymes, pour les collégiens des classes de 5e. Il s’agit de les protéger des cancers liés au HPV (Human Papilloma Virus).
Une matinée d’information était organisée, samedi, aux Abymes, à l’attention des collégiens des classes de 5e et de leurs parents. Ils ont été sensibilisés au lancement d’une campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus humains dans les collèges.
Le papillomavirus également appelé HPV (Human Papilloma Virus) est un virus très contagieux qui sévit en silence, provoquant des cancers divers comme celui du col de l'utérus ou de la verge, notamment chez les jeunes.
Sessions d'information
80 % des garçons et filles y sont exposés et il représente la cause d'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente en Guadeloupe.
Il existe des moyens de dépistage comme les frottis, mais ces derniers ne préviennent en rien du HPV quand il est déjà installé.
D'où cette campagne de vaccination qui a débuté samedi auprès des collégiens. Des sessions d'information sont prévues dans plusieurs établissements scolaires ces prochains jours.
Le professeur Eustase Janky, chef du pôle parents-enfants du CHU, explique que le vaccin est une prévention primaire. Il protège contre certains cancers (anus, verge, utérus…).
Le vaccin protège qu'à 90 %. Il est fondamental de vacciner les filles, mais aussi les garçons.
Si on veut rompre la chaîne de contamination, il est essentiel pour le Pr Janky que les filles et les garçons de 11 à 14 ans soient vaccinés via deux injections.
Le Dr Anne-Claire Aurore, spécialisée en pathologies au CHU, précise que le vaccin est préventif.
Il est fait chez les adolescents avant le début de la vie sexuelle ou dans la première année. C’est la raison pour laquelle les adolescents sont vaccinés. Cela concerne les élèves de 5e, filles et garçons, avec autorisation parentale. Ça a un petit peu de mal à s'amorcer, mais je pense qu'au fur et à mesure des années, il faut espérer que les parents s'habituent petit à petit à vacciner les adolescents. Je pense que ça doit être une discussion vraiment avec l'adolescent.