Récolte de la canne : les salariés de Gardel dénoncent le comportement de leur directeur
Alors qu’un accord a été trouvé vendredi (26 avril), le directeur de l’usine sucrière a confirmé ses engagements par un courrier adressé au préfet, ce dimanche (28 avril). Une attitude, considérée par les salariés de l’usine, comme « du mépris » vis-à-vis des Guadeloupéens.
La tension ne retombe toujours pas au sein de la filière canne, malgré un accord signé ce vendredi (26 avril). Et, cette fois-ci, ce sont les salariés affiliés à l’UGTG (Union Générale des Travailleurs Guadeloupéens) de l’usine, jusqu’ici restés discrets, qui font connaître leur position.
Ces derniers, en effet, ne comprennent pas que leur directeur, présent vendredi, n’ait pas signé directement le protocole d’accord mais ait choisi de confirmer ses engagements, par un courrier adressé directement au préfet de Guadeloupe, deux jours plus tard.
« Un mépris vis-à-vis des Guadeloupéens »
C’est ce que dénonce Martial Bisram, le délégué syndical UGTG de Gardel.
On ne comprend pas que notre patron soit d’accord, ne signe par derrière, envoie directement un courrier au préfet. Nous ne sommes pas solidaires de ça, on dénonce son comportement. C’est un mépris vis-à-vis des planteurs et des Guadeloupéens que nous sommes. Nous ne pouvons admettre que l’on traite des Guadeloupéens comme ça
Selon lui, une assemblée générale est prévue demain matin, afin de décider d’éventuelles dispositions à prendre, qui pourraient entrer en application dès ce jeudi (2 mai).
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Pour rappel, c’est par courrier au Préfet de Région que l’Usine de Gardel a matérialisé hier ses engagements dans le conflit de la canne. Le document transmis confirme une aide aux planteurs à hauteur de 500 000 euros ou encore la mise en place d’un intéressement à la valeur (plus de détails ici).
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