13 ans après le glissement de terrain, les travaux à Morne Calebasse touchent à leur fin
13 ans plus tard, les dernières interdictions temporaires d’habiter à Morne Calebasse pourraient être levées. La vingtaine de maisons concernées pourraient être à nouveau occupées.
Les travaux de confortement du glissement de terrain à Morne Calebasse à Fort-de-France rentrent dans leur dernière ligne droite.
Pour mémoire, la Route de Moutte / Morne Calebasse a été endommagée en avril et mai 2011 et les pluies diluviennes de la tempête Emily en août de la même année avaient aggravé la situation poussant la municipalité à en interdire son accès. Parallèlement, la mairie avait décidé des interdictions temporaires pour 80 logements.
Des expropriations de maison avaient également été prononcées et des habitations ont même été détruites, lors des premiers travaux menés sur place, ainsi que le rappelle Maurice Ferné, le directeur général des services à la ville de Fort-de-France.
Lors de la première phase de travaux, on avait démoli environ une trentaine d’habitations, sachant que, sur l’ensemble, nous avions prononcé des interdictions d’habiter sur plus de 77 habitations après le passage de la tempête tropicale Emily, dont deux établissements recevant du public : le temple qui donnait sur la route de Moutte et l’immeuble de la MGEN, qui est toujours sous arrêté de fermeture. Une fois les travaux terminés, nous aurons à convoquer une nouvelle commission de sécurité pour envisager la suite pour cet établissement
Un chantier livré d'ici fin 2024
Le dernier chantier de confortement, estimé 3 millions d’euros, devrait être livré d’ici la fin de l’année 2024. Selon les conclusions des dernières études, une vingtaine de propriétaires pourraient être autorisés à retourner dans leur maison d’ici le dernier semestre 2024.
Ce site est aujourd’hui sécure. Les contrôles qui ont été effectués par les services de l’État ont permis de constater que les coefficients de sécurité sont largement supérieurs aux « besoins ». Les travaux de confortement ont été effectués pour éviter un nouveau glissement ou une coulée boueuse. Cette dernière tranche permettra de lever les dernières interdictions d’habiter sur certaines habitations ».
La plupart des parcelles ont été acquises par l’État ou fait l’objet de procédures d’expropriation. C’est l’État qui définira la destination de ces parcelles qui ne sont plus vouées à l’habitation.
Sur la partie du site rasée, il est, en revanche, envisageable d’aménager des espaces publics : la mairie envisage, par exemple, d’y construire une aire de jeux pour enfants ou une infrastructure sportive.
√ Retrouvez toutes nos infos sur notre Chaîne Whatsapp RCI Infos Martinique.