Il vole un scooter, sa mère alerte la police

Par 23/02/2017 - 16:34 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15

Dernières mises à jour le 27/02/2017 à 19h30 - Un homme âgé de 21 ans a été jugé en comparution immédiate, mercredi 22 février 2017, pour "vol de scooter avec violence en état de récidive légale". Les faits se sont déroulés à Pointe d'Or aux Abymes. C'est la propre mère du prévenu qui l'a dénoncé à la police.

    Il vole un scooter, sa mère alerte la police
Le visage caché par un masque de carnaval, un jeune homme de 21 ans a agressé, le weekend dernier, un couple de commerçants à Pointe d'Or aux Abymes.

Le voleur connaissait très bien les habitudes du couple. C'est donc sans difficulté qu'il a les intercepté pour dérober leur scooter.

Pour intimider le conducteur, il a tiré deux coups de feu en direction du sol et pointé une arme sur la tempe du conducteur.

Le jeune homme s'est ensuite emparé du deux-roues pour le ramener au domicile familiale. Mais, il ne s'est pas douté un instant que sa mère pouvait le dénoncer.

Pourtant, c'est bien elle qui a alerté la police. La mère de famille a même pris une photo du véhicule avec sa plaque d'immatriculation d'origine.

Le prévenu va s'employer, par la suite, à repeindre le deux-roues dans le but de le revendre pour 1 200 euros.

Le jeune homme est défavorablement connu des services de police. Une semaine plus tôt, il avait exhibé une arme de poing pour menacer un voisin. Ce dernier le soupçonnait d'avoir cambriolé chez lui.

Cet élément n'a pas joué en sa faveur, mercredi 22 février 2017, au tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Le jeune devait répondre de "vol de scooter avec violence en état de récidive légale", selon la procédure de comparution immédiate.

Le ministère public a requis à son encontre trois ans de prison avec mandat de dépôt, interdiction de détention d'armes pendant cinq ans après sa sortie de prison et révocation intégrale du sursis à l'épreuve.

Et vous, dénonceriez-vous votre enfant à la police s’il ramenait un scooter volé à la maison ? C'est la question que nous vous posions jeudi 23 février. Vous étiez 88% à répondre "oui" et 12% à répondre "non".

Anaëlle Edom avec Thierry Funderé
@anaellee_rci

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