Trou sur la chaussée : à Sarrault au Lamentin, les habitants ont un sentiment d’abandon
Un trou béant est apparu sur la route de Sarrault, le 28 novembre dernier au niveau du pont. La municipalité a mis en place des mesures de contournement qui pénalisent les riverains. Quatre mois plus tard, ces derniers ont décidé d’exprimer leur colère.
Cela fait 4 mois que les habitants de Sarrault sont embêtés par un affaissement de la chaussée, au niveau du pont. Le 28 novembre, un trou béant était apparu sur la chaussée représentant un réel danger.
Face à cela, la municipalité a pris un arrêté d’interdiction de cette voie de circulation. Mais, pour les riverains, la fermeture de la voie principale menant à leur quartier s’avère très pénalisante.
Depuis le mois de décembre, la déviation mise en place les force à faire de grands détours.
Ils affirment se sentir totalement isolés. Une déviation a été mise en place, forçant les riverains à faire de grands détours…
Hier, faute de réponses et d’évolution de la situation, une centaine de personnes s’est réunie hier soir sur le pont de Sarrault. Les habitants en colère souhaitent se faire entendre et ont décidé de créer un collectif.
Une coupure sociale
Malgré des réunions avec le maire, la situation dure et elle pénalise fortement les personnes les plus fragiles, comme l’explique cette habitante.
Le quartier est coupé en deux et cela fragilise totalement la vie sociale de notre population. Nus avons des personnes âgées, des personnes malades, on a des personnes dialysées qui ont des soins quotidiens. La fermeture de la voie fait faire un trop grand détour et les professionnels de santé, infirmiers ou autres, baissent les bras pour venir soigner les personnes malades. Comme le quartier est coupé, les enfants n’ont pas non plus de transport scolaire aux heures dites
Pour elle, les habitants vivent dans la crainte.
Quand on voit l’état de la chaussée, on se demande comment les gens vont venir jusqu’à nous s’il y a un séisme ». Les riverains attendent désormais des réponses de la mairie face à une « situation devenue invivable ».