L’expédition scientifique Atlantea a fait escale en Guadeloupe
Partie en novembre de Brest, en Bretagne, l’expédition scientifique Atlantea, qui étudie les populations de plancton dans le bassin Atlantique, a fait escale pendant deux semaines en Guadeloupe.
L’expédition scientifique Atlantea a mis les voiles après deux semaines d’escale en Guadeloupe. Il s’agit d’un projet sur l’étude des populations de planctons dans le bassin Atlantique. Plusieurs opérations ont été mené lors de leur séjours dans nos îles. Leur prochaine destination les emmènera du côté de Saint-Martin.
Margaux Romelli-Camus, étudiante en ingénierie des sciences du vivant à l’école polytechnique fédérale de Lausanne et coordinatrice scientifique de l’expédition Atlantea, nous en dit plus sur cette expédition et ses objectifs.
L'expédition Atlantea consiste en un tour de l'océan Atlantique Nord sur environ 12 mois. Je dis environ parce qu'on ne peut pas prévoir tout de la météo. Nous sommes partis de Brest, en Bretagne, en novembre. Puis nous avons fait escale au Portugal, aux Canaries, au Cap-Vert, en Martinique, en Dominique et donc dernièrement en Guadeloupe. Et nous allons repartir en direction de Saint-Martin avant de remonter vers le Nord pour de bon avec les Bermudes, la Nouvelle Écosse, Terre-Neuve, Groenland, Island, etc. Les objectifs scientifiques de cette expédition tournent autour de l'étude du plancton, de son environnement et également des interactions entre le plancton et son environnement, avec notamment une étude un peu poussée de l'impact des facteurs de pression environnementaux sur la santé du plancton.
En Guadeloupe, les membres de l’expédition Atlantea sont allés à la rencontre de nombreux acteurs locaux et des associations comme Mon école, ma baleine, Aquaponie ou encore Clean my Island. Ils ont également mené un certain nombre d’opérations de sensibilisation. Margaux Romelli-Camus explique que ces rencontres et ces temps d’échanges leur ont permis de mieux comprendre les enjeux du territoire.
Par rapport aux différentes pollutions auxquelles il est confronté. Il y a également de problèmes plus sociaux comme l'accès à l'eau, par exemple. Et aussi de la délicatesse de mener certaines opérations scientifiques dans un territoire qui est déjà marqué par un certain nombre de tensions au niveau social.