1ère édition du marché « Pâques et traditions culinaires » au Vauclin
La traditionnelle foire aux crabes du Vauclin a laissé la place à un nouvel événement, le marché « Pâques et traditions culinaires », organisé hier (samedi 23 mars), sur le front de mer de la commune.
La traditionnelle foire aux crabes du Vauclin est passée au niveau supérieur cette année. Elle a été remplacée par un nouveau type de marché : « Pâques et traditions culinaires ».
La première édition a eu lieu sur le front de mer de la commune hier (samedi 23 mars), de 7 à 14 heures.
L’objectif de la ville : mettre en avant, en plus du crabe, la tradition culinaire avec la vente de fruits et légumes locaux, des ateliers de cuisine ou encore des repas de Pâques élaborés par des traiteurs.
Des animations
Yann Octavius, directeur relation de proximité et vie locale de la ville du Vauclin, revient sur ce nouveau format proposé cette année.
Nous avons souhaité proposer une relation directement de l'agriculteur au consommateur. Nous avons essayé de mettre en place un certain nombre d'animations qui permettent à la fois aux marchands d'avoir une affluence plus importante et de proposer d'autres produits à l'ensemble des visiteurs. Évidemment, autour de Pâques, nous souhaitons garder la tradition des crabes de Pâques. Des pêcheurs de crabes ont proposé leurs produits, mais ceux qui ne mangent pas de crabes peuvent consommer d'autres produits. Les touristes peuvent découvrir ce que nous pouvons proposer autour de la tradition pascale.
Un concentré de traditions
Ce marché s’est présenté finalement comme un concentré de traditions en lien avec Pâques. Sur l’un des stands, cela sentait bon le matoutou et plus d’une trentaine de personnes attendaient d’être servis. Plus loin, les visiteurs pouvaient participer à un atelier culinaire.
A ECOUTER Le reportage d’Yva Gelin
Pâques ce n’est pas qu’un bon repas, c’est aussi d’autres traditions, comme le cerf-volant. Luciano en fait depuis petit et transmet aujourd’hui cet héritage à sa fille.
C’est une tradition qu’on espère pouvoir faire perdurer. Le cerf-volant, en ce qui me concerne, c’est un peu la liberté. Quand on était jeune, c'était un moyen de nous évader, d'aller dans la savane. Aujourd'hui, c'est fait avec du plastique, mais nous on faisait la queue avec des morceaux de tissus qu'on effilochait ou qu'on découpait. On faisait le corps du cerf-volant avec ce qu'on appelle du papier de verre ou du papier France-Antilles. Et bien sûr, l'éternel bûchette coco qu'on utilisait pour faire la structure et l'armature.