Les cantines de Martinique tirent la sonnette d’alarme
Par Stage
03/04/2017 - 21:03
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:12
Martinique
Situations inquiétantes dans les différentes cantines de Martinique. Les enfants se battent, se jettent des chaises dessus et utilisent leurs couteaux comme armes. Un jeune s’est cassé le doigt a force de frapper sur un de ses camarades. Les animateurs et encadrant de cantine sont dépassés, ils lancent un appel à l’aide.
Des bagarres à répétition, des chaises utilisées comme projectiles, des
couteaux comme armes, voila face à quoi luttent quotidiennement les
animateurs et encadrant de cantine au moment du déjeuner dans certaines
école de Fort-de-France.
Mais ce constat alarmiste n’est pas à faire que dans la capitale. Il est le même sur tout le territoire.
Didier Laguerre, le maire de Fort-de-France a sous sa responsabilité cinquante cinq établissements, qui régulièrement, alertent la mairie sur ces situations difficiles. Des incident qui parfois sans l’intervention d’un adulte aurait pu être grave. Les enfants viennent à se battre entre eux avec leurs couverts et surtout les couteaux.
Un encadrant explique qu’un des enfants s’est cassé le doigt à force de frapper un de ses camarades au visage.
Comment en est-on arrivé à de telles situations ?
Selon Rodolphe Mandé, secrétaire général à la CGTM des Animateurs Périscolaires de Fort-de-France, il y a longtemps que les élus ont laissés les choses s'envenimer, à la fois à cause des manques de moyens, des restrictions budgétaires, de la réduction de personnel.
Les enfants eux mêmes ne savent pas expliquer ce qui se passe.
Les parents d'élèves eux mêmes sont mitigés sur les raisons de ces débordements. Certains se tournent vers l'école, la municipalité ou encore d'autres parents dont les enfants sont identifiés comme éléments perturbateurs.
Jean-François Janvier est père de deux écoliers scolarisé à Fort-de-France. Il est stupéfait de ce qui s'y passe. Pour lui c'est la faute des parents et des responsables de la municipalité qui laissent les employés de restauration scolaire se débrouiller.
Afin de résoudre le problème, il surveille désormais la cantine en compagnie d’un groupe d’autres parents excédés et inquiets.
Xavier Chevalier et Peggy Saint-Ville
Mais ce constat alarmiste n’est pas à faire que dans la capitale. Il est le même sur tout le territoire.
Didier Laguerre, le maire de Fort-de-France a sous sa responsabilité cinquante cinq établissements, qui régulièrement, alertent la mairie sur ces situations difficiles. Des incident qui parfois sans l’intervention d’un adulte aurait pu être grave. Les enfants viennent à se battre entre eux avec leurs couverts et surtout les couteaux.
Un encadrant explique qu’un des enfants s’est cassé le doigt à force de frapper un de ses camarades au visage.
Comment en est-on arrivé à de telles situations ?
Selon Rodolphe Mandé, secrétaire général à la CGTM des Animateurs Périscolaires de Fort-de-France, il y a longtemps que les élus ont laissés les choses s'envenimer, à la fois à cause des manques de moyens, des restrictions budgétaires, de la réduction de personnel.
Les enfants eux mêmes ne savent pas expliquer ce qui se passe.
Les parents d'élèves eux mêmes sont mitigés sur les raisons de ces débordements. Certains se tournent vers l'école, la municipalité ou encore d'autres parents dont les enfants sont identifiés comme éléments perturbateurs.
Jean-François Janvier est père de deux écoliers scolarisé à Fort-de-France. Il est stupéfait de ce qui s'y passe. Pour lui c'est la faute des parents et des responsables de la municipalité qui laissent les employés de restauration scolaire se débrouiller.
Afin de résoudre le problème, il surveille désormais la cantine en compagnie d’un groupe d’autres parents excédés et inquiets.
Xavier Chevalier et Peggy Saint-Ville