Comment mieux faire connaître les dispositifs d'aide aux victimes ?
La journée européenne d'aide aux victimes c'était ce jeudi. En Martinique, l'ADAVIM a traité plus d'un millier de dossiers l'an dernier mais c'est encore loin d'être suffisant.
Victimes d’infraction, d’agression, d’accident de la circulation. Des ateliers gratuits de libre-expression étaient à leur disposition pour leur permettre d’extérioriser leur ressenti et obtenir de l’aide.
Profitant de la journée européenne des victimes, l’ADAVIM (l’Association d’Aide aux Victimes et de Médiation Pénale de Martinique) et la Ville du Lamentin proposaient de découvrir ce matin, le type de soutien proposé.
Aujourd’hui, dans les locaux de l’Antenne de Justice et du Droit, l’accent a été mis sur des ateliers à caractère culturel avec chants, contes et danses bèlè.
Ruth Thaly-Controle, la directrice de l’ADAVIM France Victimes Martinique, rappelle que ces dispositifs sont gratuits et confidentiels.
Il faut que les victimes se saisissent des dispositifs qui existent gratuitement et de manière confidentielle pour les accompagner dans leurs démarches. Alors je pense qu'il y a pour beaucoup le manque d'information. Les victimes viennent des fois la veille de l'audience pour préparer l'audience, préparer le procès. C'est un peu juste ou souvent après l'audience pour les dispositifs d'indemnisation. Mais notre rôle ne se cantonne pas à ces deux aspects de l'accompagnement des victimes
Avec un peu plus de 1500 dossiers traités l’an dernier en Martinique sur près 30 000 procédures, la communication à l'endroit des futurs bénéficiaires est une mission majeure de l'ADAVIM.