Les salariés de France-Antilles rencontrent les repreneurs

Par 30/05/2017 - 11:08 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:08

Ce mardi matin, une partie des salariés de France-Antilles rencontre les deux repreneurs en lice pour le rachat du groupe de presse. Si la solution AJR semblent recueillir l'assentiment des employés, le tribunal tranchera sur la viabilité économique des offres.

    Les salariés de France-Antilles rencontrent les repreneurs

Les salariés de France Antilles rencontrent depuis ce mardi matin les repreneurs potentiels de France-Antilles.

Les représentants du personnel de Martinique et Guadeloupe sont venus spécialement pour cela. Dans l'après-midi c'est la société des journalistes qui entend à son tour discuter avec les deux repreneurs.

L'enjeu pour tous est de pouvoir étudier plus en détail les propositions faites.

Deux repreneurs se font toujours face : AJR, société portée par la petite fille de Philippe Hersant, créateur du groupe Hersant toujours propriétaire du quotidien et la société She Three, agissant pour le groupe Altice.

Et c'est le premier qui semble avoir pris le dessus dans l'optique des salariés. "Nous avons reçu les deux dernières offres samedi. She Tree est resté sur son offre du 28 avril. AJR a complètement remanié son offre. Cette dernière a un avantage certain puisqu'il maintient l'emploi. Nous à notre niveau c'est ce qui est primordiale pour nous donc AJR se positionne en tête", explique Christophe Laventure, délégué du personnel CDMT.

"She Tree propose de stabiliser le chiffre d'affaire et de maitriser les charges avec une suppression entre 50 et 90 postes. Cela reste à définir. AJR maintient l'emploi mais parie sur une augmentation exponentielle du chiffre d'affaires. Pour les deux offres c'est toujours la viabilité du projet qui sera considérée à la barre du tribunal", relève le représentant du personnel.


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