Jean-Philippe Nilor écarté de la présidence d'une commission sur les risques naturels
Le député de la Martinique ne mâche pas ses mots après qu'il n'a obtenu ni le poste de président, ni celui de rapporteur d'une commission d'enquête dont il est pourtant à l'origine.
C'est lui qui l'avait voulu. Jean-Philippe Nilor avait oeuvré ces dernières semaines à faire naître une commission d'enquête à l'Assemblée Nationale sur la gestion des risques majeurs dans les Outre-mer.
Il estimait, comme c'est souvent le cas, obtenir un poste à responsabilité dans cette commission. Le parlementaire martiniquais envisageait soit la présidence soit le rôle de rapporteur.
Finalement, ce n'est ni l'un ni l'autre. Jean-Philippe Nilor était particulièrement en colère à l'issue de la mise en place du bureau de la commission dont il est à l'initiative.
C'est un acte de prostitution politique de la part notamment de Mansour Kamardine, le député de Mayotte
C'est ainsi qu'il a qualifié l'accession du Mahorais (LR) à la présidence de la commission. Le député martiniquais a redit néanmoins l'enjeu de cette commission parlementaire. Il estime que la majorité et le gouvernement se vengent de la création de cette commission mais également de son vote contre la loi sur l'immigration.
Il est important pour nos peuples de savoir si l'État, notamment, met les moyens suffisants pour la sécurité en cas de catastrophe naturelle, sur l'organisation des secours. Si les moyens des hôpitaux, de l'aéroport, etc, sont à la hauteur des enjeux qui sont déterminants pour nous. Nous avons voulu cette commission d'enquête parlementaire. J'ai beaucoup travaillé en amont sur la création de cette commission d'enquête parlementaire et aujourd'hui, c'est une vengeance. Une vengeance pour avoir imposé quelque part ce texte-là qui est passé dans l'hémicycle contre la volonté du gouvernement et de la majorité, mais aussi une vengeance par rapport à mon vote contre la loi Immigration. C'est vrai que j'ai été sollicité, j'ai été approché et on m'a laissé entendre que la présidence ou le rapporteur de la commission d'enquête dépendait de mon vote hier soir. C'est un scandale ce qui est en train de se passer là