Les cabris en divagation s'invitent au Sénat

On a parlé de cabris au Sénat ce mardi. L'information peut paraitre insolite, mais relève pourtant d'une problématique majeure, soulevée par la sénatrice guadeloupéenne Solanges Nadille, lors des questions orales sans débat dans l'hémicycle du Palais du Luxembourg.

L'élue a interrogé le gouvernement sur la situation des cabris sauvages en divagation et les menaces qu'ils font peser sur l'environnement, en raison de leur prolifération et de l'absence de contrôle.

Si la réponse n'apporte pas de solution à court terme, la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Sarah El Haïry, a reconnu qu'il était nécessaire d'agir et a promis que ses services seront engagés sur ce sujet.

La réponse de la secrétaire d'Etat :

Cette menace, elle est pour l'environnement. Ils rasent tout, ils mangent tout. Toute la surface, en réalité, en herbe et les arbustes et les espèces végétales. Il y a une vraie conséquence sur l'érosion des sols. Le principal outil de capture, c'est le nourrissage des caprin en vue de leur rassemblement. Néanmoins, leur rusticité, en particulier leur capacité à évoluer dans les terrains, complique réellement les capacités à les attraper. Il existe deux options, soit euthanasie par des vétérinaires qui sont mandatés par les services de l'État, soit la deuxième, c'est le transport des animaux vers des établissements d'abattement, cet âge agréé.

Une espèce qui ne peut pas faire l'objet de chasse

Dans des opérations comme celle-là, il faut éclairer aussi le grand public. Il convient de préciser que cette espèce n'est pas chassable et c'est aussi une des conséquences, Madame la Sénatrice. Toutes les opérations de tir sur ces animaux sont contraires à la réglementation en vigueur. Ce qui est certain, Madame la Sénatrice, c'est que vous me trouverez à vos côtés et je mobiliserai mes services pour accompagner la question de ces chèvres domestiques.