Bâtir le Pays Martinique a fait sa rentrée au Lamentin
Sous la présidence de David Zobda, et avec la présence de Pierre Samot, le parti qui fête ses 25 ans, a réuni ses militants et souhaite aller encore plus loin dans le développement de la souveraineté et les mesures pour la jeunesse.
Au mois de décembre, il n’est pas encore trop tard pour faire sa rentrée. Celle du parti politique Bâtir le Pays Martinique a eu lieu hier au Lamentin.
De 9h à 12h à la Renaissance de Pelletier, plus de 120 partisans s’étaient déplacés pour cet événement mais aussi pour fêter les 25 ans de ce parti fondé le 11 octobre 1998, Pierre Samot, à la suite d’une scission avec le parti communiste de Martinique. Le fondateur historique était d’ailleurs bien présent, ainsi que Josette Manin, membre du comité national.
Le parti entend poursuivre le développement de la souveraineté et de l’identité ou encore du « marronnage institutionnel » (concept qui évoque l’idée de rompre avec une pratique pour s’ouvrir à la transformation).
David Zobda, président actuel du parti et maire du Lamentin, rappelle que certains combats du parti, après 25 ans, sont toujours d’actualité.
Ce que j’ai notamment appris avec Pierre Samot, c’est cette idée de l’intégration caribéenne qu’il a longtemps portée et dont j’assume l’héritage. Dès 1998, nous avons développé le concept de « marronnage institutionnel » qui fait, aujourd’hui, l’objet d’une utilisation un peu plus large mais qui est résumé, aussi, par les stratégies que nous portons sur l’évolution institutionnelle, sur la capacité que nous aurons à assumer des responsabilités plus larges dans notre pays. Ce que nous visons, c’est la responsabilité au service des Martinique
Bâtir veut impulser une politique en faveur des jeunes, comme le décrit David Zobda.
Il faut maximiser l’ensemble des formations possibles et aller le plus loin possible : redonner à notre Université ses lettres de noblesse, créer des écoles d’ingénieurs, de techniciens, etc… Créer les conditions d’une formation optimum dans le pays. Le deuxième sujet, c’est de favoriser le développement économique du pays. Car il n’y aura pas d’emploi s’il n’y a pas de développement économique. Comment transformer nos handicaps en opportunités ? La chantier de la transition énergétique doit, par exemple, offrir des emplois nouveaux et différents à notre jeunesse
Tournée vers la jeunesse
Paulette Joseph-Auguste, jeune militante d'une trentaine d'années, est membre de la commission de communication de Bâtir Martinique. Elle a intégré le parti il y a quelques mois et explique pourquoi.
Ils ont mené beaucoup d’actions pour la mutation numérique mais aussi sur le terrain, à l’approche des habitants, afin de pouvoir répondre au mieux à leurs besoins. L’idée aussi, c’est qu’on apporte notre vision, qu’on fasse grandir ce marronnage et qu’on apporte de nouvelles couleurs dans le cadre de ces 25 ans du parti. On a eu quelques jeunes de plus. Moi, j’ai eu beaucoup d’explications et ça m’ouvre des champs d’action et comment proposer
Le « marronnage institutionnel », kesako ?
David Zobda précise en quoi consiste le concept de « marronnage institutionnel » selon lui.