Le réseau Cambionet prêt à impulser à une agriculture caribéenne plus durable

Le consortium appelé Cambionet, formé autour de l’INRAE (Institut national de la recherche agronomique) Antilles-Guyane et regroupant 10 pays du bassin Caraibes et amazonien, a organisé son séminaire de clôture à l’hôtel Arawak au Gosier, en Guadeloupe toute cette semaine

Pendant cinq jours, les études conduites pendant 2 ans autour de l’avenir de l’agriculture et de l’agro-transformation ont été présentées. Parmi les principaux axes de travail, la souveraineté alimentaire qui intéressent particulièrement les décideurs politiques.

Des projets adaptés aux réalités

Le président de la commission économie verte à la Région Guadeloupe, Patrick Dolin, envisage un accompagnement des agriculteurs, notamment pour les cultures maraîchères et vivrières.

Ce sera à nous de pouvoir accompagner les agriculteurs. Le rendu sera fait à la Région Guadeloupe et à tous les agriculteurs. Il faudra que, dès maintenant, les projets puissent être déposés pour que l’on puisse les examiner 

Le coordinateur de Cambionet, Harry Ozier-Lafontaine, souhaite que les pouvoirs publics puissent accompagner financièrement les différents projets qui émergent de cette vaste concertation.

Ce que l’on a cherché à faire dans Cambionet, c’est mettre en relation nos décideurs politiques locaux. On les a emmenés avec nous lorsqu’on se déplaçait pour les mettre en contact avec la réalité du terrain, avec les agriculteurs, les agrotransformateurs, les consommateurs, les représentants de la société civile. Nous avons animé ces ateliers où nous avons essayé d’initier au processus remontant. Ils se sont rendus compte que, même si on a des très beaux schémas, les bénéficiaires ne sont pas toujours satisfaits de ce qui se passe. Maintenant, si on veut agir et mettre en place des moyens financiers, on sait mieux de quoi on parle et on sera plus opérationnels

L’île de la Dominique figure parmi les 10 pays du bassin Caraibes et amazonien membres de Cambionet. Ricky Brumant, directeur de l’agriculture au ministère agricole de lîle voisine est particulièrement satisfait des échanges nourris dans ce cadre.

Notre préoccupation, c’est d’abord le bien-être des fermiers et nous regardons ensuite tout ce qui peut l’aider dans son travail, lui et sa famille. Cambionet s’intéresse aux fermiers, si Cambionet peut aider à définir des politiques publiques, à la prise de décision, cela nous aidera, au ministère, à mieux travailler pour nos fermiers. Ceux qui sont chargés de Cambionet, ceux qui financent ce projet, sont, pour moi, des amis de nos fermiers et des amis de la Dominique