Football : le plan contre les violences sexuelles et sexistes décliné en Martinique

Par 21/11/2023 - 08:09

Réunies en séminaire hier et aujourd’hui (20 et 21 novembre), les instances de la Fédération Française de Football ont notamment présenté le plan de l’engagement annoncé pour lutter contre toutes formes de discriminations dans le football.

    Football : le plan contre les violences sexuelles et sexistes décliné en Martinique

Les engagements annoncés mi-octobre par la Fédération Française de Football sont déclinés depuis hier (lundi 20 octobre), auprès des délégués et correspondants régionaux.

Lors de ce séminaire sur la citoyenneté, les dirigeants de la FFF ont notamment présenté la plateforme d’alerte et de signalement. Cette interface est destinée à tous les publics du football, victimes ou témoins de faits graves et répréhensibles, notamment vis-à-vis de toutes formes de violences, sexistes ou sexuelle.

jalerte.fff.fr, est accessible via le site de la FFF.FR et permet de recueillir puis de traiter une alerte, de manière simple et rapide, sécurisée et confidentielle, au moyen d’un formulaire en ligne.

Lutter contre toutes formes de discrimination

Une commission d’engagement et un comité de suivi se chargeront du suivi des opérations et d’évaluer les différentes actions, comme l’explique Pierre Guibert, secrétaire général de la Ligue du football amateur, en charge des thématiques sur les actions sociales, la citoyenneté et le vivre-ensemble.

Philippe Diallo a lancé le 19 octobre un plan de l’engagement avec la création d’une direction de l’engagement et trois thématiques. La première, sur la protection des licenciés avec les violences sexuelles et sexistes, le racisme, l’homophobie, les violences en général. Deuxièmement sur l’inclusion et le vivre-ensemble et, troisièmement, sur la sobriété énergétique.

Sur ce plan, la Fédération Française de Football apporte 6 millions d’euros, en créant une direction de l’engagement avec le recrutement d’un directeur, une commission ad hoc, un cabinet qui sera chargé de l’efficacité de ce projet.

Donc il était normal que l’on communique auprès de nos référents régionaux, de l’Hexagone ou de l’Outre-Mer de façon à leur expliciter ce plan de l’engagement

Libérer la parole, grâce au réseau associatif en Martinique

Il s’agit, notamment, à travers tout le territoire, de sensibiliser les licenciés pour libérer la parole.

À la Martinique, le dispositif sera lancé en partenariat avec l’association ADAVIM France Victimes. Ruth Thaly-Contrôle, sa directrice, en précise les contours.

Ça peut se poursuivre de différentes façons. Pour l’instant, ce qu’on envisage, c’est un accueil privilégié dans les 72h pour les personnes victimes, qu’elles aient déposé plainte ou pas. Et sinon, il y aura également des actions concrètes sur le terrain, de prévention avec l’équipe en présentant notamment nos outils de travail, pour sauvegarder l’historique des faits et avoir, par la suite, des éléments pour déposer plainte 


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