Les explications de Yoni Palmier tardent à venir
Par Anaelle EDOM
17/03/2017 - 15:35
• Mis à jour le 18/06/2019 - 14:53
Guadeloupe
Le procès de Yoni Palmier a débuté, mardi 14 mars 2017, à la cour d'assises de Paris. Alors que ses avocats assurent qu'il veut s'expliquer, l'accusé ne se livre pas beaucoup.
C'est un homme différent qui comparait, depuis mardi 14 mars 2017, devant
la cour d'assises de Paris. Yoni Palmier aujourd'hui âgé de 38 ans a
changé physiquement.
Il n'est plus le même qu'en 2015 lors de son premier procès. Ses cheveux ont poussé, il a grossi , son visage s'est arrondi. Pour autant, son comportement est quasi identique.
Malgré des aveux mardi, celui que l'on surnomme "le tueur de l'Essonne" s'exprime toujours peu.
Même lorsque les témoins ont évoqué, en début de semaine, son enfance entre une mère protectrice et un père qui ne voulait pas de lui, ses tocs comme se laver les mains avec de l'eau de javel, une probable homosexualité refoulée et son côté solitaire Yoni Palmier n'a pas réagi.
Ses avocats assurent qu'il souhaite en dire plus sur les circonstances des quatres meurtres commis entre 2011 et 2012. Pourtant, les explications de l'accusé tardent à venir.
"Vous avez fait une partie du chemin donc avancez ! Et je pense que c'est dans votre intérêt de répondre à nos attentes de réponse", lui a insufflé la présidente de la cour d'assises de Paris.
Le Guadeloupéen a fini tout de même par dire qu'il n'a pas choisi ses victimes. Assis prostré dans le box des accusés, il a également reconnu des actes disproportionnés.
Anaëlle Edom avec Aline Druelle
@anaellee_rci
Il n'est plus le même qu'en 2015 lors de son premier procès. Ses cheveux ont poussé, il a grossi , son visage s'est arrondi. Pour autant, son comportement est quasi identique.
Malgré des aveux mardi, celui que l'on surnomme "le tueur de l'Essonne" s'exprime toujours peu.
Même lorsque les témoins ont évoqué, en début de semaine, son enfance entre une mère protectrice et un père qui ne voulait pas de lui, ses tocs comme se laver les mains avec de l'eau de javel, une probable homosexualité refoulée et son côté solitaire Yoni Palmier n'a pas réagi.
Ses avocats assurent qu'il souhaite en dire plus sur les circonstances des quatres meurtres commis entre 2011 et 2012. Pourtant, les explications de l'accusé tardent à venir.
"Vous avez fait une partie du chemin donc avancez ! Et je pense que c'est dans votre intérêt de répondre à nos attentes de réponse", lui a insufflé la présidente de la cour d'assises de Paris.
Le Guadeloupéen a fini tout de même par dire qu'il n'a pas choisi ses victimes. Assis prostré dans le box des accusés, il a également reconnu des actes disproportionnés.
Anaëlle Edom avec Aline Druelle
@anaellee_rci