Une convention-cadre signée pour lutter contre les violences faites aux femmes
Ce mercredi 25 octobre, une Convention-Cadre a été signée entre l’Agence Régionale de Santé et la Délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité.
Un pas supplémentaire est franchi en Martinique dans la prévention et l’accompagnement des femmes victimes de violences.
Une Convention-Cadre a été signée mercredi matin (25 octobre 2023) entre l’Agence Régionale de Santé et la Délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité.
Une dizaine de structures qui interviennent au quotidien aux côtés des victimes, étaient présentes.
Les faits déclarés de violences faites aux femmes ont augmenté de 3% entre 2021 et 2022, la hausse est encore plus significative depuis 2017, comme le détaille Roger Cantacuzène, le chargé de recherches de l’Observatoire des violences envers les femmes.
Cette augmentation démontre une libération de la parole et cela montre que les chiffres de violence sont importants sur le territoire et que c’est un défi de société
Un objectif de mutualisation
Le parcours de ces femmes demeure complexe et nécessite de mieux coordonner l’action des pouvoirs publics avec l’ensemble des acteurs concernés.
La signature de cette convention doit permettre de faciliter cette mutualisation, y compris en termes de moyens, au service de la prise en charge des victimes, des actions de prévention et de la formation des personnels.
Prise en charge des victimes, hébergement d’urgence, actions de prévention, formation des personnels, accompagnement des femmes migrantes : une dizaine de structures et d’associations œuvrant sur le terrain ont été conviées à cette signature.
« Il faut une écoute active »
Parmi ces associations, l’Union des femmes de Martinique. Sa présidente, Rita Bonheur, prend acte de la volonté des pouvoirs publics de mieux coordonner les actions mais reste en attente des retombées concrètes.
Il faut que cette convention apporte une plus-value par rapport à ce qui se fait déjà. Il faut mettre en place une politique cohérente et entendre les remontés que nous avons. Nous espérons une écoute active qui va se concrétiser par des moyens supplémentaires
Pour la présidente, il s’agit toujours d’une question de moyens.
Pour le moment il n’y a aucun engagement sur les moyens. Nous allons questionner nous n’allons pas attendre