Centrale biomasse Galion 2 : la décision attendue ce mardi
Par Sullyvan DAPHNE
04/04/2017 - 17:27
• Mis à jour le 18/06/2019 - 14:53
Martinique
Une décision est attendue, ce mardi 4 avril 2017, dans le dossier de la centrale biomasse Galion 2. C'est la cour d'Appel de Bordeaux qui devra se prononcer sur l'annulation de l'arrêté autorisant l'exploitation d'Albioma à Trinité.
Du nouveau dans le dossier de la centrale biomasse Galion 2 ?
En effet, la Cour d'Appel de Bordeaux, doit se prononcer sur l'annulation de l'arrêté autorisant l'exploitation d'Albioma à Trinité au sujet de ce dossier, ce mardi 4 avril 2017.
Le projet de l'usine Galion 2, mené par l'entreprise Albioma a pour vocation de produire de l'énergie en transformant la bagasse et d'autres biomasses en électricité. Mais ce projet est loin de faire l’unanimité en Martinique.
Depuis sa validation en 2014 sous la mandature de Serge Letchimy, les écologistes et militants politiques ont multiplié les opérations de protestation.
Ils mettent en avant des risques sanitaires, des émissions de particules fines, l’impact sur la faune et la flore, des arguments écartés cependant par le tribunal.
Même si le projet Albioma a vocation à traiter en priorité la biomasse d’origine locale, les opposants soulignent le fait qu’il n’y a pas assez de combustibles en Martinique et qu’ainsi, 90% de la matière première à transformer en électricité devra, dans un premier temps, être importés, pour fournir 15% de la consommation électrique de l’île.
Sullyvan.D avec Faustine Leguillard
En effet, la Cour d'Appel de Bordeaux, doit se prononcer sur l'annulation de l'arrêté autorisant l'exploitation d'Albioma à Trinité au sujet de ce dossier, ce mardi 4 avril 2017.
Le projet de l'usine Galion 2, mené par l'entreprise Albioma a pour vocation de produire de l'énergie en transformant la bagasse et d'autres biomasses en électricité. Mais ce projet est loin de faire l’unanimité en Martinique.
Depuis sa validation en 2014 sous la mandature de Serge Letchimy, les écologistes et militants politiques ont multiplié les opérations de protestation.
Ils mettent en avant des risques sanitaires, des émissions de particules fines, l’impact sur la faune et la flore, des arguments écartés cependant par le tribunal.
Même si le projet Albioma a vocation à traiter en priorité la biomasse d’origine locale, les opposants soulignent le fait qu’il n’y a pas assez de combustibles en Martinique et qu’ainsi, 90% de la matière première à transformer en électricité devra, dans un premier temps, être importés, pour fournir 15% de la consommation électrique de l’île.
Sullyvan.D avec Faustine Leguillard