Un mécanicien pollueur condamné
Par Rinsy Xieng
08/04/2017 - 17:23
• Mis à jour le 18/06/2019 - 14:52
Guadeloupe
Travailler est légitime sauf quand les méthodes vont à l’encontre des règles de base. Un mécanicien de Port-Louis était poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir laissé à l’abandon plusieurs épaves autour de son garage. Une situation qui en plus d’embarrasser les voisins, représentait une grave source de pollution. L’homme a écopé d’une amende et surtout d’une interdiction d’exercer pendant 5 ans.
Il existe des situations plus que gênantes, cette affaire n’est pas un cas
isolé. Le tribunal a tenu à préciser les choses. Le mécanicien de 60 ans
était poursuivi pour abandon de véhicules, un véritable problème
écologique et condamnable pénalement. Suite à des plaintes de riverains,
les gendarmes rendent visite au professionnel. Ils constatent la présence
autour du garage une dizaine d’épaves, en apparence irréparables.
Certaines bloquent partiellement l’accès aux résidents. Les militaires avertissent le propriétaire, qui promet de faire le ménage au plus vite d’autant plus que des batteries usagées, de l’huile de vidange trainent à même le sol. Quelques semaines plus tard, les forces de l’ordre repassent et voient que rien n’a été fait, ils verbalisent. Des poursuites sont par ailleurs engagées, d’où la comparution du sexagénaire devant la juridiction correctionnelle.
"Je ne gagne que 300€ par mois" à tenté de minimiser l’intéressé. "Ben si vous gagnez si peu, autant arrêter tout de suite vu les dégâts causés à la nature" a répondu le président. Le ministère public a également soulevé ce problème d’ordre environnemental et qui dérange tout un quartier. Le prévenu a finalement écopé de 1000€ d’amende avec sursis et surtout une interdiction d’exercer pendant 5 ans.
Certaines bloquent partiellement l’accès aux résidents. Les militaires avertissent le propriétaire, qui promet de faire le ménage au plus vite d’autant plus que des batteries usagées, de l’huile de vidange trainent à même le sol. Quelques semaines plus tard, les forces de l’ordre repassent et voient que rien n’a été fait, ils verbalisent. Des poursuites sont par ailleurs engagées, d’où la comparution du sexagénaire devant la juridiction correctionnelle.
"Je ne gagne que 300€ par mois" à tenté de minimiser l’intéressé. "Ben si vous gagnez si peu, autant arrêter tout de suite vu les dégâts causés à la nature" a répondu le président. Le ministère public a également soulevé ce problème d’ordre environnemental et qui dérange tout un quartier. Le prévenu a finalement écopé de 1000€ d’amende avec sursis et surtout une interdiction d’exercer pendant 5 ans.