Nouvelle mobilisation des greffiers au tribunal judiciaire de Fort-de-France
Une journée « justice morte » lancée au niveau national a été relayée chez nous ce matin (jeudi 21 septembre). L’occasion, pour les personnels de greffe, de réclamer de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.
Des « greffiers en colère » : ce matin au tribunal judiciaire de Fort-de-France. À coups de slogans et de pancartes, les personnels de greffe ont observé un débrayage en écho au nouveau national.
Comme leurs homologues, ils exigent de meilleures conditions de travail.
Depuis quelques mois, le syndicat majoritaire souhaite obtenir le passage de l’ensemble des greffiers en catégorie A de la fonction publique. Ce qui engendrerait, pour eux, une meilleure rémunération.
Des réunions mais pas d'accord
Mais jusqu’ici, les négociations avec le ministère de la Justice n’ont pas abouti pas. D’où ce nouvel appel à la mobilisation, comme l’explique Sarah Jean-Joseph, greffière au service des libertés et de la détention.
On a eu une première mobilisation massive le 3 juillet suivie au niveau national. Cela a permis au ministère de comprendre qu’il y avait un malaise. Il y a eu deux réunions mais, malheureusement, sans avancée. C’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui avant la 3ème réunion qui aura lieu le 27 septembre. Le greffier est la pierre angulaire du fonctionnement de la justice. Sans greffier, il n’y a pas de justice.
Partout en France, les greffiers se sont mobilisés aujourd'hui à l'appel du syndicat Unsa Services judiciaires (majoritaire) qui avait appelé à une journée « Justice morte » alors que des négociations sont en cours avec la Chancellerie pour obtenir une revalorisation de leur statut.
Dans de nombreux tribunaux, des audiences ont été renvoyées en raison de la grève.