La maman sainte-lucienne peut rester en Martinique avec sa petite fille
L'avocat de la mère de famille et la préfecture ont apporté des éléments complémentaires et rassurants concernant son séjour en Martinique.
La jeune maman saint-lucienne qui craignait une expulsion du territoire peut rester en Martinique. Depuis le mois de mai, Okésia dit tenter de se faire entendre des autorités qui menaceraient de la renvoyer dans son pays d’origine, sans sa fillette âgée de deux mois et née sur le territoire français.
La préfecture affirme que des éléments complémentaires sont attendus depuis fin août pour compléter sa demande de titre de séjour.
Son avocat a eu ce matin la confirmation que la jeune femme n’allait pas être expulsée sans son enfant.
Maître Camille Célénice livre ses explications :
La protection maternelle et infantile a alerté le juge des enfants qui a à son tour alerté le procureur de la République. J'ai eu le procureur qui m'a dit qu'il n'est pas question qu'elle parte comme ça. Il n'y a matériellement aucun dossier mais il y a quelqu'un qui lui a dit qu'il fallait qu'elle parte sans son enfant. Toutes sortes d'abus arrivent avec les sans-papiers parce qu'ils sont extrêmement vulnérables
Mère et fille restent donc en Martinique tandis que plusieurs personnalités et associations se mobilisent pour leur trouver un hébergement et une aide à l’insertion.
En fin de journée ce vendredi, la préfecture a apporté des précisions concernant la situation d'Okésia.
La demande de titre de séjour de l’usager déposée le 25 juillet dernier sur la plateforme dématérialisée & Administration Numérique des Étrangers en France * est en cours d’instruction. Des éléments complémentaires sont attendus de la part de l’intéressée pour permettre au service en charge des étrangers de statuer. Un message en ce sens lui a été envoyé le 29 août dernier, à ce stade sans réponse
Et d'indiquer qu'aucune mesure de reconduite à la frontière n’a été prise à l’encontre de l’intéressée et qu'aucune convocation pour se rendre dans les locaux du service territorial de la police aux frontières ne lui a été adressée.