Détention de stupéfiants et braquage jugés en correctionnelle

Par 15/09/2023 - 10:39 • Mis à jour le 15/09/2023 - 11:16

Trois prévenus étaient jugés ce jeudi 14 septembre en correctionnelle, l’un pour détention de divers stupéfiants à Sainte-Rose, les deux autres pour un vol aggravé au Gosier avant les grandes vacances. Les prévenus pourtant très actifs sur le terrain, n’étaient pas très loquaces à l’audience. Le tribunal a prononcé des peines allant de 8 mois de prison avec sursis à 1 an ferme.

    Détention de stupéfiants et braquage jugés en correctionnelle

En avril dernier, les patrouilles de gendarmerie et de police municipale, repèrent chacun de leur côté un individu suspect qui n’arrête pas de faire quotidiennement, des trajets entre sa voiture garée sur le parking et les toilettes publiques de la place de la Verdure à Sainte-Rose. Les agents se doutent d’un éventuel trafic.

Le 25 du mois, une descente surprise est organisée et l’intéressé est interpellé sur place, en fouillant son véhicule, un sac rempli de pochons de drogue est découvert. Cannabis mais aussi crack et cocaïne. Jugé au tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre ce jeudi, son avocat a tenté de soulever une nullité de l’arrestation, mais elle a finalement été rejetée. Gaël Hildebert, 39 ans qui vit toujours chez sa mère, a écopé d’un an de prison sous bracelet électronique. 

Deux dossiers jugés par le tribunal 

Deux autres prévenus, de 22 et 24 ans, comparaissaient eux pour avoir braqué en mai, le scooter de clients qui attendait leur commande de bokits au Gosier. Munis de tournevis et de pierres, l’un avait menacé et frappé l’une des victimes avant de s’emparer du deux-roues. Un complice qui attendait un peu plus loin a aidé à le démarrer en poussant. 

Le principal auteur, Léon Challenger, a ensuite été appréhendé vers Grand bois, par des policiers, non sans mal, il a essayé de s’enfuir avant de chuter. « C’est comme ça la vie, on vole ou on nous vole », a-t-il indiqué. « Non, ce n’est pas la vie normale, vous être dans votre monde », a répondu la présidente. Il a pour ces faits été condamné à 1 an de prison ferme, aussi avec aménagement à domicile, son acolyte, à 8 mois assortis du sursis simple. Avec en plus, chacun un stage de citoyenneté obligatoire à effectuer.

 

 


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