L'affaire Kévin Doure revient devant la cour d'appel

Par 06/06/2017 - 07:13 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:48

Condamné à 10 ans de prison ferme en première instance, le gros bonnet du trafic de cocaïne Kévin Doure, comparaît à partir de ce mercredi (7 juin 2017) devant la Cour d'appel de Fort-de-France. Un procès placé sous haute surveillance.

    L'affaire Kévin Doure revient devant la cour d'appel

Le 30 septembre 2016, le tribunal correctionnel a condamné Kévin Doure à 10 ans de prison pour association de malfaiteur dans le cadre d'un vaste trafic de drogue. Le joséphin, âgé aujourd'hui de 32 ans, était au moment de ce premier procès considéré comme le parrain de la drogue en France, tant et si bien que les forces de l'ordre l'avait surnommé le "Pablo Escobar français".

L'ancien étudiant en droit était soupçonné d'avoir fait pénétrer plusieurs tonnes de cocaïne en Europe sous couvert d'une entreprise d'import-export de fruits et légumes.

Un accusé agité

Interpellé en 2013 alors qu'il tentait de quitter Paris pour Dubaï avec plusieurs dizaines de milliers d'euros, Kévin Doure a multiplié les procédures et les coups d'éclats durant l'enquête puis son procès. Ainsi comme le rapportait la presse nationale le trafiquant présumé avait tenté de détruire son téléphone Blackberry en le mâchant durant un interrogatoire en 2013. Ses avocats avaient par ailleurs contesté la légalité des informations récupérées par les policiers grâce à ce téléphone. Lors de son procès à Fort-de-France, Kévin Doure n'avait cessé de défier la cour allant jusqu'à demander à ses avocats de ne pas plaider lors du dernier jour de procès.

Le GIGN mobilisé

Les forces de l'ordre et les autorités judiciaires ont donc placé ce procès en appel sous haute surveillance. L’antenne locale du GIGN aura la charge de surveiller la cour d’appel et Kevin Doure. L’antenne de Guadeloupe du RAID a aussi fait le déplacement en Martinique pour assurer la sécurité du procès.

Ce procès en appel sera par ailleurs celui de certains de ses complices et autre rivaux qui ont fait appel de leur condamnation. Des peines allant de 9 mois à 10 ans de prison avait été prononcées en première instance contre les 9 autres personnes présentes dans le box des accusés.


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