À l'allée Pécoul, quatre familles obtiennent enfin leurs titres de propriété
Après près de 30 ans, la situation des habitants de l’Allée Pécoul est enfin régularisée.
C'est l'aboutissement d'un processus long de plusieurs années : quatre familles se sont vues remettre hier les actes de vente entérinant leurs titres de propriété, pour des terrains qu'elles occupaient jusqu'ici sans titre, à l'Habitation la Montagne-Allée Pécoul, à Saint-Pierre.
Les lots ont été bornés, une convention quadripartite a été signée en 2018 entre les habitants, l'Etat, la Ville et la société Exploitation Agricole de la Montagne Pelée.
La municipalité a ensuite accompagné les familles pour les démarches leur permettant l'acquisition de leur parcelle pour un euro symbolique.
La réaction d'une habitante qui a souhaité garde l'anonymat
Une grande joie, une très grande joie, une grande victoire, un grand soulagement. Merci à tous les membres du PKLS qui nous ont soutenus, qui ont été là avec nous et pour nous. C'est une grande victoire après un dur, dur, dur combat. La suite, ce sont les trois maisons, dont Madame Martial, la rénovation pour les trois maisons et la reconstruction pour les trois autres maisons
Le maire de Saint-Pierre, Christian Rapha a lui aussi fait part de sa satisfaction
C'est une journée qu'on peut qualifier d'historique parce que c'est un long combat qui aboutit aujourd'hui à une première étape, parce qu'il y en aura d'autres, mais c'est depuis 17 ans que nous sommes sur ce dossier, à Saint-Pierre en tout cas. Moi, depuis 2015 en tout cas. Dès que je suis arrivé en responsabilité en avril 2015, Maître Constant est venu avec une délégation en octobre 2015, très exactement, me demander mon aide, mon accompagnement sur ce dossier. Aussitôt, je me suis mis au travail. J'ai écrit à la société La Martiniquaise, qui est en métropole et qui était propriétaire des lieux, pour leur faire comprendre que ce combat-là me concernait et qu'il s'agissait d'un problème qui relevait de l'histoire de la Martinique et il n'y avait pas d'autre solution que de se mettre ensemble autour d'une table pour en discuter. Le sous-préfet a aussi agi de son côté, même si l'État n'était pas directement concerné non plus