Les procédures d'affectation sont toujours en cours dans l'académie

Par 17/07/2017 - 10:40 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:42

Loin des problèmes rencontrés par les élèves de l'Hexagone, les procédures d'affectation semblent se dérouler plus sereinement en Martinique. Certains élèves devront cependant attendre la rentrée pour connaitre leur point de chute.

    Les procédures d'affectation sont toujours en cours dans l'académie

Le rectorat travaille en ce moment sur les affectations des élèves de secondes et les post-bac. Presque tous les futurs élèves de 2nde connaissent leur point de chute de la rentrée 2017. Une cinquantaine de cas font exception. Ils devraient bénéficier du jeu des places vacantes à la rentrée.

"Nous avons pu affecter tous nos élèves aussi bien en seconde générale et technologique qu'en CAP ou dans la voie professionnelle. On a une contrainte qui est quasiment la même partout. C'est le fait qu'il n'y a jamais d'adéquation entre l'offre et la demande. L'offre étant les capacités d'accueil mobilisées par l'académie et la demande étant les voeux formulés par les élèves. Néanmoins selon nos projections nous devrions avoir 200 places vacantes", explique Louis-Georges Ledoux, chef du service d’académique d’information et d’orientation du rectorat.

Parmi les filières les plus sollicitées par les élèves de 3ème : la petite enfance, le service à la personne, le tertiaire et le numérique.

Concernant les bacheliers, le rectorat se veut rassurant. En Martinique, pas question de parler de tirage au sort. Les filières qui doivent avoir recours à cette méthode dans l’hexagone (staps et médecine) n’ont pas été sur-demandées chez nous. "Dans la voie générale, la demande est relativement facile à absorber. En revanche, pour ceux de la filière pro, ils sont tous candidats pour des BTS. Il y a toujours une sur-demande pour telle ou telle spécialité de BTS. Ceci-dit nous travaillons encore sur les demandes d'affectation. Là nous nous occupons des élèves dits les plus méritants qui font parti de 10% de ceux qui ont eu les meilleures notes au bac", précise Louis-Georges Ledoux

Il faut dire que parmi les bacheliers martiniquais, 33% d'entre eux quittent la Martinique pour poursuivre leurs études dans l'Hexagone. 


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