Débordements de l'îlet Gosier : un individu condamné

Par 21/07/2017 - 12:33 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:41

Les vidéos partagées en avaient choqué plus d’un sur les réseaux sociaux. On parle de ces incidents survenus en début de mois sur l’îlet Gosier. Ce jeudi, un individu de 28 ans comparaissait pour violences et outrages à l’encontre d'un policier venu sécuriser la zone. Le prévenu à écopé de 5 mois avec sursis et mise à l'épreuve. Mais ce qui interpelle, c’est l’organisation même de ce dimanche festif qui a mal tourné. Des coups de feu y avaient été tirés.

    Débordements de l'îlet Gosier : un individu condamné

Le jeune homme a eu beaucoup de chance. Père de famille et bénéficiant d’un emploi stable, le tribunal lui a donné une peine d’avertissement : 5 mois avec sursis et mise à l'épreuve. Sous alcool, il avait le 2 juillet dernier, insulté et frappé un agent de police venu sécuriser l’embarcadère de l’Anse Tabarin. Il faut dire que d’importants mouvements de foule avaient été signalés en fin de journée, d’où l’intervention immédiate des forces de l’ordre notamment de la BAC.

Une fête remplie de monde

Il y avait ce jour là du monde, environ 500 personnes sur l’îlet, pas assez de navettes et surtout un manque d’organisation flagrant, a souligné un des avocats. A l’origine, la manifestation avait pris naissance sur les réseaux sociaux, beaucoup s’y étaient donc rendus. Sur place, de l’alcool à outrance mais aussi des armes. Des coups de feu ont même retenti, ce qui a engendré le départ précipité de certains. Sur des vidéos whatsapp, on a d’ailleurs pu relever de violentes bousculades sur le ponton d’embarquement.

De l'alcool et des armes à feu

Des photos avaient également été diffusées le lendemain par des habitués des lieux choqués par les déchets abandonné sur le sable. Heureusement, les choses n’ont pas été plus loin, pas de blessé à déplorer hormis l'agent. Notez qu’il a eu la main fracturée, lui et ses collègues ont du faire usage de bombes lacrymogènes pour rétablir l’ordre. Une version contredite par le prévenu qui s’est dit victime, sans raison, de violences policières. Dans le doute, les juges ont tenu compte de ses déclarations.


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