L’association Ciné Woulé Company à la recherche d'acteurs et de figurants pour la tournage d'une série

Réparti sur deux jours, le casting pour la série « Impact » s'est tenu à Tropiques Atrium de 8h30 à 12h30. Ciné Woulé Company s'est fixé pour objectif de trouver 10 acteurs amateurs ou professionnels ainsi que 3 figurants durant cette période.

Pour les personnes sélectionnées, aucune rémunération ne leur sera versée, uniquement un défraiement en fonction des circonstances du tournage. 

Ce projet de série s’inscrit dans le cadre du dispositif Passeurs d’Images. Sa coordinatrice Chantal Sacarabany-Perro explique en quoi consiste ce dispositif développé depuis 23 ans en Martinique : 

Notre objectif, c'est de travailler avec des jeunes entre 14 et 26 ans pendant six semaines. On part d'une thématique, on écrit un scénario et on va jusqu'à la phase de tournage. C'est souvent les parents qui les inscrivent. Je leur donne deux ou trois jours pour savoir s'ils vont rester, parce que c'est quand même six semaines, dernière semaine de juin à la première semaine d'août. En général, ça prend bien. Un jeune qui arrive chez nous qui a 14 ans, j'en ai plein qui sont arrivés même à 9/10 ans, qui sont encore là parce qu'ils partent après le bac et souvent, quand ils sont en études supérieures, ils négocient leur job de vacances. En 23 ans, on a tout un réseau de personnes qui sont passées entre nos mains, qui ont bien vécu les choses et qui aujourd'hui nous envoient leurs enfants.

Sur l'Île, de plus en plus de projets cinématographiques locaux voient le jour. Une vraie filière commence à se constituer. Pour Chantal Sacarabany-Perro, également Directrice de Réseaux de l'association CADICE (Centre d'Actions et de Développement d'Initiatives Culturelles et Educatives), en 25 ans le cinéma martiniquais a beaucoup évolué : 

Déjà, on a beaucoup plus de jeunes qui s'orientent vers des filières cinéma/audiovisuelle et ça, ça fait plaisir. À côté de ça, je vois qu'il y a beaucoup d'actions qui sont menées pour qu'on puisse créer davantage d'images qui nous ressemblent. Je salue toute cette volonté de développer des choses autour du cinéma et de l'audiovisuel. 2023, je vais avouer que c'est une très belle année, notamment nous qui avons le soutien de la Ville de Fort-de-France, qui a programmé 48 projections. Ça ne s'était jamais fait et, à côté, nos partenaires ont toujours été là. Malgré toutes les restrictions, ils essaient de nous soutenir. Je pense que Tropiques Criminels a beaucoup influencé les choses car ça nous donne beaucoup plus de visibilité en passant sur un groupe comme France 2 et, même au niveau du tourisme, au niveau des intermittents, ça fait les gens travailler davantage. L'idée, c'est qu'on puisse aussi faire des choses qui partent d'ici pour pouvoir faire des choses qui nous ressemblent davantage.

Hier, nous avons assisté aux premières auditions. Découvrez ou redécouvrez le reportage de Naïda Lebos et Loann Le Saint.