Tour cycliste de Marie-Galante : ils ne ratent pas une miette de la course !

Au départ, le long du chemin, sur le bord des routes, en haut des mornes et à l’arrivée, les amateurs et passionnés du Tour cycliste de Marie-Galante sont partout. Il y a ceux qui restent chez eux et ceux qui se déplacent en fonction des passages afin de voir passer les coureurs et les encourager.

Une course qui passe au bon endroit

Pierre lui fait partie des deux catégories. Dans le jardin de sa maison située à Grand-Bourg, il a pu voir passer les coureurs ayant pris le départ dans le bourg mercredi matin.

Je regarde les coureurs qui passent quand ils sont encore en groupe. C’est une route qui est très passante donc on les voit régulièrement. Je regarde ici, mais plus tard lorsque ça va se corser j’irai voir sur des points prédéfinis.

Pierre suit la course pour l’ambiance, mais il s’agit aussi pour lui d’assouvir sa passion de la photo. Car armé de son appareil, il immortalise le moment. « Lorsque je peux, je me mets sur le bord de la route. J’irai choisir des endroits où il y a très peu de monde, poursuit-il.

Ketty, elle, ne se déplace pas énormément. Chanceuse, les passages dans sa rue sont courants pendant le tour. La Marie-Galantaise était positionnée ce jeudi depuis le balcon de sa voisine :

Je regarde la course, j’ai vu que tout à l’heure ils se sont trompés de route. Il fallait monter par Cocotier, ils ont traversé donc je suis là en train de les attendre. Ça a toujours existé, les courses passent toujours par ici. On écoute sur RCI pour savoir quand ils vont passer. Je reste devant chez moi et je vois.

Ketty suit chaque étape et se déplace jusqu’à la ligne d’arrivée positionnée à quelques pas de chez elle ce jour-là. La Marie-Galantaise tient à soutenir tant que possible les coureurs de l’UVMG, l’équipe locale.

À la recherche des meilleurs points de vue

Un peu plus bas, placé sur le bas-côté d’un virage dans sa chaise de plage, Fritz écoute notre antenne sur son téléphone portable.

Je suis ici pour voir l’arrivée, j’habite à Boré à environ 15 km d’ici. On suit la course, on était à Morne Pitault et là on est venu ici, on regarde les points chauds. Là c’est l’arrivée donc on a déjà fait les montagnes et on attend.

Le Marie-Galantais profite de sa retraite pour suivre chaque étape en se déplaçant au fur et à mesure que la course avance.

J’aime voir l’effort que font les cyclistes qui sont très courageux, c’est passionnant. Chaque année dès que c’est possible on suit le tour et on se tient au courant à la radio.

Lydia elle aussi est une habituée. En véritable passionnée, le cyclisme est son sport préféré.

J’aime l’ambiance, et surtout on a des Marie-Galantais, il faut les encourager !

Pour ce faire Lydia se déplace astucieusement :

Je vais à des endroits bien précis parce qu’il y a beaucoup de voiture sur Marie-Galante en ce moment, pour éviter les accidents je préfère me mettre en retrait. Je vais plus dans les sommets, là j’étais à Tibault.

Il est déjà près de 13 heures et les coureurs ne devraient pas tarder à franchir la ligne d’arrivée. Avec ses essentiels du tour, à savoir la bouteille d’eau, le grand parapluie et les tennis, Lydia s’est dirigée en direction de son dernier spot du jour : la ligne d’arrivée où le public commençait à s’amasser pour accueillir au mieux les coureurs et obtenir quelques goodies.

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