Les gendarmes arrêtent un "rassemblement festif" sur l'îlet Biche
Les services de l'Etat l'avaient annoncé. Les rassemblements importants de bateaux tout autour de la Guadeloupe sont interdits par arrêté préfectoral. Une mesure décidée avant les grandes vacances suite à des débordements parfois dramatiques. Ce samedi après-midi, les autorités ont surpris dans le Grand-Cul de sac marin, un évènement apparemment non déclaré. Les convives ont été invités à séparer leurs embarcations, les organisateurs devraient être entendus.
Ce samedi, les autorités ont procédé à un contrôle sur l’îlet Biche, dans le Grand-Cul de sac marin. Apparemment, s’y déroulait une fête, il pourrait s'agir d’un mariage. Sur place, une dizaine de bateaux, rattachés les uns aux autres avec estimé, environ 80 participants. Ils ont été contrôlés par la brigade nautique avec appui de l’hélicoptère Griffon, puis la dislocation a été ordonnée, elle s’est passée sans incident. Les organisateurs de cette manifestation qui seraient de "bonne foi" devraient prochainement être entendus pour connaitre les suites, notamment pour le non-respect de l’arrêté.
Les "Boat-Party" sont interdites
En mai déjà, la préfecture de Guadeloupe indiquait que les rassemblements nautiques à caractère festif à proximité de certains îlets devenaient prohibés. En effet, certaines boat party ont été le théâtre de drames mortels. Dans un autre arrêté publié par la suite, le préfet a renforcé cette interdiction, l'ensemble du littoral guadeloupéen y a été englobé, en vigueur jusqu'au 14 juillet. Reste à savoir si l'arrêté a effectivement été reconduit.
Des contrôles durant toutes les vacances
La Préfecture qui avait d’ores et déjà averti à l’époque que la mesure sera prolongée jusqu’à la fin des grandes vacances. Il reste possible d’organiser des manifestations nautiques en déclarant l’évènement au préalable auprès de la Direction de la Mer. Les contrôles en mer impliquant, Douanes, brigade nautique de Gendarmerie, Parc National, Direction de la Mer se poursuivent donc depuis, notamment les week-ends. Pour rappel, les contrevenants risquent une peine de prison d’un an, une interdiction définitive de naviguer et 150.000 euros d’amende.