7 ans de prison pour la tête pensante d’une bande de jeunes braqueurs
Lors d’une virée nocturne le 27 mars dernier, le prévenu âgé de 24 ans, ainsi que ses 2 complices mineurs, s’étaient notamment attaqués à la station-service située en face du centre commercial de Destreland. Considéré comme le meneur, il a été jugé en comparution. immédiate.
« On déplore au total 12 victimes dans cette nuit du 27 au 28 mars entre Sainte-Rose, Le Lamentin et Baie Mahault, trois communes représentées hier au tribunal de grande instance de Pointe-à-Pitre.
La bande de jeunes braqueurs, qui comparaît devant les juges correctionnels, était, le soir des faits, à bord d’un véhicule de type SUV volé quelques jours plus tôt.
Pour cette véritable expédition criminelle, trois individus, âgés de 15, 17 et 24 ans, étaient armés d’un fusil à pompe et de deux pistolets de type glock. Ils se sont d’abord attaqués à des jeunes qu’ils ont dépouillé de tous leurs effets, téléphone, portefeuille, bijoux. Dans leur escalade de violences, ils ont ensuite ciblé la station service de Destrelan à Baie-Mahault. L’un des braqueurs a même fait usage de son arme à feu pour tenter de dérober la caisse.
Confondu par la vidéosurveillance
L’employé de la station ne doit sa survie qu’à la résistance de la vitre blindée. L’épopée sauvage s’est terminée vers 2 heure du matin par des tentatives d’intrusion et des vols à la roulotte dans un quartier du Lamentin.
Les braqueurs ont été confondus par les images de videosurveillance des résidents. Ces dernières ont permis de faire avancer l’enquête. Les deux mineurs impliqués ont été interpellés début avril et ont écopé de peines allant de 3 à 5 ans de prison par le juge des enfants. Ils ont également dévoilé aux autorités l’identité de leur complice, le seul majeur de la bande, Oliver Charlosse, déjà bien connu des services avec 11 condamnations à son casier judiciaire.
Il a également été confondu par le témoignage des victimes et le bornage de son téléphone. Les juges l’ont condamné à 7 ans de prison avec 5 ans d’interdiction de port d’armes. Il est maintenu en détention.