Au salon des maires, une motion pour soutenir les élus victimes de violences
Le salon des maires a ouvert ses portes ce matin (jeudi 22 juin) au WTC de Jarry, aux Abymes. Ce salon qui réunit les élus de l'archipel a vocation à leur offrir un espace d'échanges. Le collectif des organisations en lutte s’est invité.
Le salon des maires a ouvert ses portes ce matin. Ce salon est une évènement de deux jours pendant lesquels les élus vont pouvoir échanger sur des questions qui se posent à eux dans l’exercice de leur fonction.
A savoir, entre autres, les agressions envers les élus ou la cybersécurité notamment.
En ouverture de ce salon, l’association des maires a présenté une motion contre les violences commises envers les élus et a appelé la population à condamner fermement ces actes qui portent atteinte à la dignité des élus, à la fois les violences physiques, psychologiques mais aussi verbales que subissent les maires.
Cette motion a été décidée pour soutenir les deux maires récemment victimes : Blaise Mornal (maire de Petit-Canal) et Jean Bardail (maire de Morne-à-l’Eau).
La réintégration des soignants s'invite aux débats
A noter que la matinée a été marquée par l’irruption dans le salon du collectif UTS-UGTG pour remettre sur le devant de la scène la question de la réintégration du personnel soignant.
Jocelyn Sapotille, le maire du Lamentin et président de l’association des maires, réagit.
On a laissé les gens s’exprimer. Ça fait aussi partie de la Guadeloupe. Bien sûr, nous aurions préféré un rendez-vous préparé, organisé où nous aurions pu avancer. Ils ont demandé à rencontrer l’association des maires, je vais le faire mais je ne vais pas négocier. Ce n’est pas de la compétence de négocier sur la réintégration et le paiement des indemnités mais si on peut être un relais sur un certain nombre de choses, on le fera
Depuis ce matin 6h, le Collectif des Organisations en lutte avait pris position devant l'aAgence Régionale de Santé à Dothémare aux Abymes. Il demande l'ouverture des négociations sur les conditions de réintégration et l’indemnisation des professionnels et étudiants suspendus pendant 20 mois, et réintégrés pour partie le 15 mai dernier.
Mais aussi « des négociations sur le cahier de revendications du Collectif conformément à l'accord de méthode signé le 10 décembre dernier avec la représentation politique de Guadeloupe ».