Y a-t-il un acharnement contre certains restaurants et bars de plage en Guadeloupe ?
Le jugement du Karacoli Beach & Spa ravive quelques tensions et théories en ce qui concerne les restaurants et bars de plage en Guadeloupe.
Du côté des internautes, l’affaire du Karacoli Beach & Spa fait échos à celle du Kabana beach, installé sur la plage du Souffleur à Port-Louis.
Le Karacoli situé à Deshaies a été jugé coupable de destruction d’un site de ponte de tortues marines et se retrouve à devoir payer 375 000 euros d’amende avec obligation de remettre en état le milieu et retirer son établissement de la plage dans un délai de trois mois.
De son côté, le Kabana Beach est sous le coup d’une fermeture de 4 mois, suite au non-respect d'un arrêté municipal qui interdisait la tenue d'une soirée pour le 31 décembre 2022. À cela s’ajoute une dénonciation d’installation illégale dans un espace protégé par la municipalité actuelle qui affirme que l’autorisation d’occupation temporaire détenue par la structure a expiré depuis décembre 2017.
Des situations différentes
Sur les réseaux sociaux, la communauté s’enflamme. Le sentiment que les propriétaires de bar et restaurants de plages gérés par des Guadeloupéens sont pris pour cible par les autorités fait son chemin.
Donc kabana beach, angel beach et puis maintenant karacoli ? Y’a un truc derrière ça.
— Sir Antho (@Antho_rzn) May 22, 2023
Le RHUM vié plage de Sainte Anne Fermé
— Maël (M'loc auto) ? (@MaelMrS_Staw) May 23, 2023
Kabana Beach Fermé
Karacoli demande de démolitions.
ils avaient tout les trois la même activité, tout les trois fermé ou en fermeture bizarre.
L’occasion pour certains de rappeler que l’emblématique lieu de fête de l’Angel Beach est également fermé depuis sa dernière soirée du Nouvel An et que le O’Nao Beach Bar à Saint-François doit fermer ses portes à la fin du mois. Seulement la situation de ces derniers établissements est bien différente des établissements cités précédemment.
Selon nos informations, l’Angel Beach est actuellement dans une procédure judiciaire face à l’Hôtel qui l’hébergeait. Et le O’Nao à Saint-François change de propriétaire.