Sécurité routière au travail : les salariés de l'entreprise Vinci Énergies ont participé à des ateliers
Pour la 7e année, la préfecture et la sécurité routière consacrent une semaine à la sécurité routière au travail. Les accidents de la route sont la première cause de mortalité dans le cadre du travail. Ce matin (22 mai), les salariés de l'entreprise Vinci Énergies ont participé à des ateliers, l'occasion de combattre quelques idées reçues.
Porter un masque de chantier avec des verres qui brouillent la vue pour simuler la conduite sous emprise de cannabis. Au départ, les salariés de Vinci Énergies pensaient réussir à marcher sans embûches, mais très rapidement, ils se sont rendu compte que c'est impossible. Steven Philibert, chef d'équipe :
Je ne sais même pas de quel côté du rond-point passer. Il y a deux routes. C'est divisé en deux. Quand tu as fumé du cannabis, comment tu vois la route ? Parce qu'il ne faut pas conduire que pour soi, il faut conduire aussi pour les autres.
L'objectif de ces ateliers est de sensibiliser les salariés, qui sont régulièrement en intervention sur les routes, aux bonnes pratiques pour leur sécurité et celles des autres. Il s’agit aussi de rectifier les idées reçues comme celle encore trop répandue : un choc ne peut être violent qu'à une vitesse excessive. Jean-Yves Céran, intervenant départemental de la Sécurité routière.
Il faut dire que le choc, il est assez violent. Même si c'est à faible kilomètre-heure. La ceinture de sécurité est essentielle.
Un risque professionnel
Le risque d'accident routier d'un salarié fait aussi partie des risques professionnels. Mettre en place un plan de prévention de ce type de risque est une obligation prévue par la loi pour les entreprises. Vinci Énergies va plus loin et organise depuis plus de trois ans une semaine Safety Week semblable à celle de la sécurité routière qui, hasard du calendrier, tombait aux mêmes dates. Hélène Tavard, responsable qualité sécurité de Vinci Énergies.
Les salariés sont beaucoup plus conscients des risques. Ils font attention à leurs véhicules et on a adapté le besoin des techniciens par rapport à leurs remontées aux nacelles qu'on a acheté, on a pris des options qu'on n'avait pas forcément sur les anciennes. On est en train de faire de même là pour nos poids lourds. On s'aperçoit que via les remontées, il y a quand même beaucoup de vétustés et donc il va falloir construire un cahier des charges pour changer ces véhicules.
Selon les statistiques de la préfecture, les accidents de la route sont la première cause de mortalité dans le cadre du travail.