Samuel Tavernier : « une nécessité d'organisation et de vision sur la gestion des sargasses »
Le GIP sargasses devrait être installé ce lundi après-midi (15 mai), à l'issue d'une réunion du conseil d'administration. Samuel Tavernier, maire du François, invité de la rédaction, explique ses attentes mais aussi les problématiques de ramassage, de stockage et les projets de lutte contre ce fléau.
Le 1er août 2022, le ministre délégué aux outremer, Jean-François Carenco, annonçait la création d'un GIP anti-sargasses pour la Martinique et la Guadeloupe. Ces groupements d’intérêts publics qui sont composés de l’État, de la CTM (ou la Région pour la Guadeloupe) et des EPCI (Etablissements Publics de Coopération Intercommunale) auxquels il faut rajouter des partenaires privés comme une CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) ou des établissements publics comme l’Université des Antilles.
Le GIP anti-sargasses de la Guadeloupe a déjà été installé le 25 avril dernier. En Martinique, la 1ère réunion d’installation du conseil d’administration a lieu cet après-midi au port de Cosmy, à Trinité.
À travers cet opérateur unique de gestion, la CTM, l’État et les trois EPCI (CACEM, CAESM et CAP Nord) entendent ainsi travailler conjointement en faveur d’une réponse mutualisée, permanente et structurée dans la lutte contre les sargasses à l’échelle de la Martinique.
Un besoin d'organisation
En première ligne face au fléau, les maires, représentants des populations impactées, sont les premiers acteurs de terrain. Samuel Tavernier, le maire du François, était l’invité de la rédaction dans le journal de 7h, ce lundi 15 mai. Il explique ce qu’il attend de ce GIP.
Lorsque le GIP a été créé, j’ai été très favorable à la création de la structure. Maintenant, ce n’est pas vraiment le paradis. Je ne pense pas qu’on va se retrouver dans des situations hyper favorables qui contrastent avec le présent. Mais le GIP aura cette possibilité de mutualiser les efforts, les financements, de parler de la recherche, de la valorisation et surtout d’organiser. Jusqu’ici, chacun faisait à son niveau comme il pouvait
A ECOUTER Samuel Tavernier, invité de la rédaction du lundi 15 mai