Yohanne Dintimille, nouvelle présidente de l’Union des Jeunes Avocats de Martinique
Membre du Barreau de Fort-de-France depuis 2019, elle a été élue il y a quelques jours à la tête de l’UJAM. Elle succède à Ludovic Romain. Elle était l’invitée de la rédaction ce mercredi 3 mai.
« Il y a pas mal de problématiques liées à la profession, qui plus est quand on est jeune avocat. J’ai donc souhaité m’atteler à la tâche ». Yohanne Dintimille, qui a prêté serment le 4 février 2019, a été récemment élue par ses pairs à la tête de l’Union des Jeunes Avocats de Martinique.
Elle succède à Ludovic Romain à la tête du syndicat des jeunes avocats. « L’un des principaux chevaux de bataille sera de resserrer les liens entre les jeunes avocats, c’est ce rôle que l’UJAM doit jouer en les formant et les accompagnant. Nous sommes une profession qui a de l’avenir, en constante évolution, nous devons être au fait des réformes ».
Le Barreau de Fort-de-France compte actuellement 214 avocats, dont 68% de femmes. À noter aussi que 30% des avocats ont moins de 40 ans.
« La profession vit bien, elle est dynamique. Certains confrères qui ont prêté à Paris veulent revenir ici, c’est la preuve que le Barreau de Fort-de-France attire ». Membre du Barreau depuis 2019, Yohanne Dintimille, invitée de la rédaction ce mercredi 3 mai, se dit « toujours animée par cette passion » même si « ce n’est pas toujours facile ». « Il faut être persévérant, curieux, il y a des problématiques ».
Des avocats dans l'air du temps
Parmi les sujets de préoccupation des jeunes avocats : les charges importantes des cabinets. « Aujourd’hui, les confrères un peu plus expérimentés sensibilisent les jeunes avocats à ces problématiques, peut-être que ce n’était pas le cas avant ».
Une transmission qui facilite l’intégration dans la profession. D’autant que de nombreux jeunes avocats démarrent directement à leur compte. « Avant, quand on prêtait serment, on était chez un patron, maintenant, les jeunes avocats n’ont pas peur de se lancer tout de suite ».
Désormais à la tête de l’UJAM, elle souhaite contribuer à changer l’image de l’avocat. « Il doit vivre avec son temps, c’est un véritable chef d’entreprise, il doit donc être visible sur les réseaux sociaux ».
« On pense souvent à l’avocat quand il y a un procès mais c’est aussi important de le consulter lorsque l’on a besoin de conseils ».
À ECOUTER : Yohanne Dintimille, invitée de la rédaction