En Martinique, le suivi du cancer de la prostate, un défi de santé majeur
Du dépistage au suivi post-opératoire, le suivi du cancer de la prostate revêt une grande importance en Martinique au regard du taux de prévalence élevé de cette maladie.
Chez l’homme antillais, près d’un cancer sur deux est un cancer de la prostate. En Martinique, ce cancer est particulièrement agressif et récidive de manière plus rapide. Plus de 2 hommes sur 1000 en sont atteints. Soit deux fois plus que la moyenne nationale.
Ecoutez : Le docteur Norelyakin Kara, chirurgien-urologue, a permis à notre journaliste d'assister à une consultation post-opératoire.
Dépistage
Le réflexe à avoir à partir de 50 ans, voire de 40 ans, si antécédents familiaux, c’est le dépistage car il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement.
Pour dépister le cancer de la prostate, il faut d’abord faire une prise de sang, avec un dosage du PSA. Le PSA est une molécule qui permet de détecter une pathologie de la prostate (troubles urinaires, hypertrophie, ou cancer). Si le taux de PSA est supérieur à 4, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
« Ce dosage doit être réalisé tous les ans ou tous les deux ans. Si la prostate montre des signes, on va réaliser une biopsie », explique Norelyakin Kara, chrirugien-urologue.
Les consultations urologiques et les dépistages se font à l’hôpital de Mangot-Vulcin et des antennes sont aux 4 coins de l’île, au François (lundi et vendredi), au Carbet (vendredi), au Marin et à Trinité.
Ecoutez ce long entretien accordé par Norelyakin Kara à Florence Treuil :